Plutôt chétif, mais son sourire carnassier empêche de s'arrêter sur ce détail.
Fin et plutôt petit, les grandes oreilles trouées et le sourire menaçant montrent qu'il a vécu pas mal d'histoire louche.
Chique et fume le cigare
il porte une Armure de cuir usé, un holster un peu spécifique qui protège de l'eau
Toujours à se fourrer dans des situations à la con , il a pour habitude de chanter fort et faux le plus souvent possible.
Libérer son grand père le forgeron d'armes à feu. Devenir un pistolero de renom et faire plaisir à Maman Lamashu.
Bullet est issu d'un nid de Gobelins situé non loin de Port Peril, dans les Shackles.
Il a presque 15 ans.
Le grand-père du petit gobelin vert est un forgeron d'armes à feu complètement fou ; il adore fabriquer des objets explosifs, des armes causant des dégâts massifs ou des inventions complètement farfelues. Dès son plus jeune âge, Bullet a passé des heures dans l'atelier de son grand-père, apprenant les rudiments de la forge et de la mécanique. Une fois, le grand-père a fabriqué une arme tellement puissante qu'elle a fait sauter une partie de leur nid, causant une frayeur collective mais aussi une grande admiration chez Bullet. Cette excentricité a profondément marqué le jeune gobelin, qui garde toujours sur lui un petit pistolet fabriqué par son grand-père, en souvenir de ces moments précieux.
À l'âge de 5 ans, après un raid humain sur leur nid, une grande partie de la famille de Bullet a été exterminée, et les survivants ont été capturés pour devenir mercenaires ou esclaves. Le raid a était brutal : les humains, armés jusqu'aux dents, ont attaqué sans pitié, leurs armes rugissant à travers la nuit, les flammes dévorant le nid des gobelins. Bullet se souvient des derniers instants de bravoure de ses parents, qui ont tenté de résister jusqu'au bout, inspirant en lui une détermination farouche à survivre et à se venger.
Un capitaine pirate nommé John Boomers a acheté le lot de gobelins survivants pour quelques pièces. Il a enfermé le grand-père de Bullet dans un atelier sur une île perdue, où il devait fournir ses terribles armes à feu à l'équipage. Bien que jeune, Bullet a été enrôlé comme mousse sur le bateau.
Un capitaine pirate nommé John Boomers, un homme réputé pour sa cruauté et son opportunisme, a acheté le lot de gobelins survivants pour une poignée de pièces d'or. Il voyait en eux non seulement de la main-d'œuvre bon marché, mais aussi un moyen d'améliorer son arsenal. Boomers avait entendu parler des talents du grand-père de Bullet en matière de fabrication d'armes et voyait là une occasion en or.
Dès leur arrivée sur le navire, le grand-père de Bullet fut immédiatement séparé du reste du groupe et conduit de force dans un atelier aménagé sur une île isolée. Cette île, appelée "L'Île des Forges", était un endroit sombre et reculé, connu seulement des pirates de Boomers. Là, dans une chaleur étouffante, le grand-père de Bullet devait fabriquer sans relâche des armes à feu sophistiquées et des explosifs pour équiper l'équipage du capitaine. Les jours et les nuits se confondaient pour lui, rythmés par le bruit du marteau sur l'enclume et les éclats des explosions expérimentales.
Quant à Bullet, bien que jeune, il fut enrôlé comme mousse sur le bateau. Il devait exécuter les tâches les plus ingrates : nettoyer les ponts, récurer les cuisines, et servir les marins. Chaque jour était une épreuve de survie. Les pirates ne faisaient preuve d'aucune pitié envers lui, le considérant comme un être inférieur et le traitant en conséquence. Malgré cela, Bullet observait tout avec attention, apprenant en silence les manières des marins et les rouages de la vie à bord.
Cependant, son esprit vif et sa capacité d'adaptation attirèrent peu à peu l'attention du capitaine Boomers. Voyant en lui plus qu’un simple mousse, Boomers décida de lui enseigner les rudiments de la navigation et de l’art du combat. Bullet se montra particulièrement doué pour manier les armes à feu, un talent probablement hérité de son grand-père. Sous la dure tutelle des pirates, il développa une agilité impressionnante, capable de grimper aux cordages aussi rapidement qu'un singe, et une habileté remarquable avec les pistolets et les canons du navire.
Malgré les épreuves et les humiliations, Bullet conserva l'espoir de revoir un jour son grand-père. Chaque nuit, il regardait l’horizon, se promettant qu'un jour, ils échapperaient tous deux à cette vie de servitude et retrouveraient leur liberté. Pendant ces cinq années passées sur le "Pet-au-feu", Bullet se transforma d'un jeune gobelin effrayé en un jeune pirate astucieux et redoutable, prêt à saisir toute occasion pour s’échapper et reconstruire sa vie.
Après ces cinq années de pillages sur les hautes mers, le bateau a été pris dans une échauffourée qui a tourné au massacre. Lors d'une bataille particulièrement féroce contre un navire de guerre bien armé, le capitaine Boomers et la majorité de l'équipage furent tués. Les canons rugissaient, les sabres s'entrechoquaient, et les cris de guerre résonnaient au-dessus des flots tumultueux. Le pont du "Pet-au-feu" était jonché de corps et de débris, le navire craquant sous les assauts répétés.
Dans ce chaos, Bullet, agile et déterminé, réussit à se faufiler à travers les combats, récupérant en route une cargaison d'armes à feu fabriquées par son grand-père. Il utilisa ses compétences de jongleur pour distraire brièvement un groupe d'ennemis, leur lançant des couteaux dans une danse mortelle avant de s'échapper. Il sauta par-dessus bord, tenant fermement une caisse d'armes précieuses, et nagea jusqu'à une planche flottante, son seul espoir de survie.
Épuisé mais vivant, Bullet dériva pendant des heures, peut-être des jours, avant d'atteindre la terre ferme. Ses forces commençaient à le quitter lorsqu'il aperçut les rives d'une île inconnue. Rassemblant ses dernières ressources, il se traîna hors de l'eau, ses vêtements trempés et ses mains griffées par les rochers.
À peine avait-il posé pied sur la plage qu'il fut découvert par une compagnie de bandits mercenaires qui faisaient la chasse aux gobelins sauvages. Initialement méfiants, les mercenaires furent intrigués par le jeune gobelin et sa cargaison d'armes sophistiquées. Ils décidèrent de l'emmener avec eux, reconnaissant en lui un potentiel allié plutôt qu'un ennemi.
Ces bandits, dirigés par un chef charismatique mais impitoyable nommé Korgan, opéraient dans une région frontalière où les lois étaient laxistes et l'anarchie régnait. Korgan, voyant en Bullet un futur membre de valeur, lui proposa de rejoindre leur compagnie. Bullet, sans autre option et désireux de survivre, accepta.
Pendant deux ans, Bullet vécut avec ces bandits. Il apprit à connaître leurs méthodes et leurs coutumes, participant à des missions de pillage et de sabotage. Parmi les bandits, il rencontra des figures marquantes comme Sienna, une stratège rusée qui lui enseigna l'art de la discrétion et du vol.
Bullet devint rapidement habile dans l’art de la rapine et des coups tordus. Il participait à des embuscades, des cambriolages audacieux et même des infiltrations dans des forteresses humaines pour voler des informations ou des trésors. Ses talents de jongleur et de clown, aiguisés par ses années sur le "Pet-au-feu", se révélèrent précieux pour distraire les gardes ou semer la confusion chez les ennemis.
Cependant, tout n’était pas rose au sein de la compagnie. Les tensions internes, les trahisons et les échecs répétés finirent par éroder la confiance de Bullet envers ses compagnons. Lors d’un larcin particulièrement risqué, Bullet et son équipe furent pris en embuscade par une bande rivale. Le plan, censé être infaillible, se révéla être une trahison orchestrée par un membre de leur propre groupe. Pris au piège et voyant ses camarades tomber autour de lui, Bullet parvint à s’échapper de justesse, non sans avoir été profondément marqué par cette trahison.
Désillusionné et en quête de stabilité, Bullet décida de quitter la compagnie de mercenaires. Il rassembla ses maigres possessions, y compris quelques armes de son grand-père, et se dirigea vers la grande ville d’Absalom, espérant y trouver une nouvelle vie et peut-être même une nouvelle famille.
Il a intégrer la guilde Ravélienne dans l'idée de se faire un nom en tant que pistolero et si possible amasser un petit pactole pour pouvoir libérer son grand père toujours vivant .