Profil Joueur

Eirikr Lorthson

Apparence

Description physique générale

Eirikr est un homme imposant, dont la présence fait aussitôt penser aux terres du Nord d’où il est issu. Sa silhouette est massive, large d’épaules, avec une carrure façonnée par les hivers d’Irrisen plutôt que par un entraînement formel. On ne devine aucun raffinement dans son corps : tout en lui évoque la solidité, l’endurance, la ténacité brute d’un homme qui a survécu plus qu’il n’a vécu.
Son visage est marqué par le froid. Il porte une barbe courte mais dense, légèrement assombrie par la neige et les cendres des feux de camp. Ses cheveux, longs et d’un blond presque blanc — couleur typique des enfants de l’hiver — sont tressés sur le côté, retombant sur son épaule avec la rigueur d’un rituel ancien. On voit dans ses mèches claires la trace de son héritage elfique : une certaine finesse, une douceur de texture qui contraste avec sa physiologie robuste.

Ses yeux sont peut-être ce qu’il a de plus remarquable. D’un bleu pâle, presque translucide, ils semblent avoir été sculptés dans la glace. Leur regard n’est ni froid ni vide, mais profond, lointain, comme si quelque chose en lui observait toujours l’horizon même lorsqu’il est immobile. Lorsqu’il se met en colère ou lorsqu’il concentre ses sens, ses yeux gagnent une intensité étrange, rappelant la violence silencieuse d’une tempête imminente.
Sa peau est claire, mais durcie, comme légèrement polie par le vent. Certaines zones — les paumes, les avant-bras, les épaules — portent les cicatrices fines et blanches laissées par le froid extrême. On devine aussi des marques plus anciennes, souvenirs de chutes, de coups, ou simplement d’une vie rude passée à survivre plutôt qu’à se ménager.

Eirikr porte le poids de ses vêtements comme on porte une seconde nature. Il préfère les étoffes épaisses, les fourrures et les cuirs robustes, rappelant toujours ses origines glacées même lorsqu’il traverse des climats plus chauds. Son armure lourde — souvent sombre, jamais brillante — semble conçue davantage pour résister aux chocs que pour impressionner. Elle épouse sa stature sans la contraindre, comme si elle avait trouvé en lui un hôte naturel.
Sa démarche est lourde mais stable : chaque pas semble décidé, mesuré, prêt à supporter n’importe quelle pression. Lorsqu’il se tient immobile, il dégage la même impression qu’un rocher isolé au milieu de la neige : silencieux, immuable, difficile à détourner de sa route.

Quand il parle, sa voix est grave, légèrement rauque, comme si le froid avait laissé son empreinte sur ses cordes vocales. Il dit rarement plus que nécessaire — mais chaque mot semble pesé, honnête, profondément ancré.

Personnalité

Caractère

Eirikr ne pense pas comme la plupart des hommes — sa psyché est forgée dans l’hiver, dans l’isolement et dans le murmure du vent glace. Il a grandi sous les cieux d’Irrisen, à observer les tempêtes plutôt que les étoiles, à écouter ce que le silence glacial lui chuchotait. Cela a fait de lui un être introspectif, peu loquace, mais toujours en alerte. Il préfère réfléchir avant d’agir, sentir avant de parler, scruter le monde plutôt que se laisser scruter.

Son culte pour Ulon lui confère une couche supplémentaire : il croit que la vérité n’est jamais donnée, qu’elle est toujours cachée sous des couches de mensonges, de conventions sociales ou d’autorités confortables. Il considère que nul ne doit accepter ce qu’on lui dit sur parole. Cela le rend méfiant envers ceux qui semblent tout savoir ou tout contrôler. Il affûte son esprit comme d’autres affûtent une épée : attentif aux omissions, aux silences, aux choses non dites.

Pour lui, chaque tempête, chaque cri dans la neige, chaque interruption du vent contient un indice — un fil qu’il peut tirer pour découvrir ce qui se cache sous la surface. Il détourne le regard de l’ostentatoire, préfère l’ombre où l’on murmure, le bruit faible de l’inconnu. Il accepte l’isolement, non comme une punition, mais comme un lieu de vérité — un espace où l’on n’est pas distrait par la foule, mais où l’on entend le monde tel qu’il est.

Son instinct du géant — cette puissance brute héritée de sa lignée ou de ses origines — se mêle à la doctrine d’Ulon : il sait qu’il possède une force que peu humains ont, mais il ne la brandit pas en simple démonstration. Il l’utilise comme un outil, un moyen d’extraire ou de défendre la vérité. Il ne cherche pas à dominer pour le plaisir, mais à exposer ce qui est caché, à libérer ce qui est bâillonné, à défier ce qui prétend imposer une vision unique.
Emotionnellement, Eirikr est calme — presque froid. Mais sous cette apparente tranquillité se trouvent des vagues puissantes : colère, regret, détermination, curiosité. Il ne montre guère ses peurs, mais elles existent. Il craint de devenir l’outil de ceux qu’il déteste : ceux qui manipulent la vérité pour asseoir le pouvoir. C’est pourquoi il préfère agir de façon pragmatique, silencieuse, efficace. Il s’attache peu, mais se montre loyal quand il estime que la cause mérite sa force et son attention.

Il s’engage dans la guilde non par le désir de gloire ou de richesse, mais pour avoir un terrain d’action — une salle où ses sens ne sont pas brimés, une communauté où il peut exercer sa force et sa vigilance dans la quête de ce qui est vrai. Il accueille chaque mission comme une pièce d’un puzzle plus vaste : pourquoi ce mal frappe ? qui tire les ficelles ? quel secret se cache derrière l’apparente façade ? Il observe, il interroge, il frappe si besoin.

Sa relation avec Ulon est personnelle et discrète. Il n’est pas un prédicateur bruyant, un comploteur atteint de la folie des secrets. Il est celui qui écoute, qui récupère, qui agit dans l’ombre. Il porte l’emblème noir et violet seulement quand il sait que sa cause le demande. Il médite souvent seul, parfois face aux tourbillons de neige ou aux ruelles humides de la cité — cherchant dans le silence le prochain indice, le prochain souffle de vérité.


Histoire

Origine

Il naquit sous une tempête qui déchirait le ciel, dans un petit village d’Irrisen où les nuits d’hiver semblaient plus anciennes que le temps lui-même. Sa mère, une elfe des forêts glacées, affirma que l’enfant avait ouvert les yeux avant même de pousser un cri, comme s’il cherchait déjà le vent qui hurlait dehors. Son père, un humain rustique habitué à vivre sous le joug de la neige, déclara simplement que le froid ne l’emporterait jamais. Dès sa naissance, on le considéra comme un « enfant de l’hiver », un être marqué par la magie gelée qui imprègne ces terres depuis des générations.

Il grandit au milieu des tourbillons de neige, marchant pieds nus dans la poudreuse sans jamais frissonner. Très tôt, il développa cette sensibilité étrange que possèdent parfois ceux nés en Irrisen : la capacité de sentir le changement d’un vent, la naissance d’une bourrasque, ou l’approche d’une tempête avant même que le ciel ne s’assombrisse. Les anciens disaient que la magie du pays avait imprégné ses os ; lui se contentait d’écouter le silence des nuits gelées, comme si quelque chose dans ce mutisme immense lui parlait.

Mais l’enfance douce fut brève. L’hiver qui suivit sa treizième année fut le plus violent que le village ait connu. Les récoltes gelèrent, le bois manqua, et les bêtes moururent une à une. Le froid devint un ennemi que même les plus robustes ne pouvaient ignorer. Une nuit, alors qu’il tentait de dégager la neige tombée sur une grange, il sentit une force brutale surgir en lui — une chaleur paradoxale, sauvage, puissante. Ses bras se raidirent, son cœur battit comme un tambour de guerre, et la porte bloquée vola hors de ses gonds. Ce fut la première fois qu’il comprit qu’une tempête intérieure sommeillait en lui, plus indomptable encore que celles qui recouvraient les terres.

Les années suivantes le virent grandir plus vite que les autres, devenir plus solide, plus silencieux aussi. Le village commença à le craindre autant qu’il l’estimait. On disait qu’il était né du froid, mais que quelque chose de plus ancien vivait dans sa colère. Lui ne trouvait aucune réponse, seulement un vide étrange chaque fois que sa rage retombait. Peu à peu, il s’éloigna des siens, préférant les lignes d’horizon enneigées aux conversations qui finissaient toujours par le mettre mal à l’aise.

Puis un jour, il comprit qu’il n’avait plus sa place là-bas. Ni tout à fait humain, ni tout à fait elfe, ni tout à fait normal. Le vent, qui l’avait accompagné toute sa vie, semblait maintenant l’appeler vers d’autres paysages. Il rassembla ses maigres affaires et quitta son foyer sans cérémonie, laissant derrière lui la lumière pâle des foyers et les silhouettes familières des montagnes gelées.

Son voyage le mena vers des terres plus clémentes, mais plus bruyantes aussi — des caravanes, des villes, des marchés, des camps de mercenaires. Partout, il observait sans s’intégrer, une silhouette froide au milieu des foules agitées. Il aidait parfois, travaillait souvent, et s’isolait toujours. On le respectait pour sa force et son calme, mais personne ne comprenait vraiment la tempête qu’il contenait.

Un jour, il arriva dans une grande cité aux mille tours de pierre, où les aventuriers circulaient comme des fourmis autour d’un feu. Dans un bâtiment sans enseigne, une guilde rassemblait ceux qui n’avaient ni famille ni patrie. On y entrait sans formalisme, seulement avec l’envie de trouver une direction. Il resta d’abord en observation, silencieux, comme toujours. Puis, finalement, il franchit la porte.

Ravelien

Eirikr avait entendu parler de Ravel déjà en Irrisen, les histoires parlais des actes héroique de ses derniers contre les sorcier mais aussi de leur mission auprès de la nation, curieux, il rejoint ces dernier, autant pour protéger le futur de sa nation de naissance que pour essayer de trouver une place dans ce monde pas forcément entouré de glace

Card image
Race
Human
Genre
Masculin
Lieu de Naissance
Irrisen
Taille
220
Poids
98
Peau
Blanche
Cheveux
Blond
Yeux
Bleu pâle
Organisation
Aucune