Naine à la peau noire ave une grande masse de cheveux teints (actuellement couleur du ciel nocturne, avec quelques étoiles, et un feu d'artifice orangé qui pourrait aussi ressembler à une fleur). Taille moyenne pour une naine Taralu.
Caché sous ses robes, une musculature peu développée. Proportions normales pour une naine (pas tout à fait aussi large que haute).
Ongles métalliques. Sclère de couleur métallique. Cheveux teints de couleurs plus ou moins vives (suivant les traditions Taralu).
Robes traditionnelles et bandana Taralu à motifs. Piercing au nez (anneau plaqué or). Accessoires pour les cheveux et petites babioles autour du cou (plaqués or).
Un peu timide, et ne s'exprime vraiment beaucoup que sur les sujets qui la passionnent, mais voudrait clairement s'ouvrir plus. Admiratrice des arts en tous genres, en particulier les feux d'artifices. Parfois passive, mais très têtue quand il s'agit de mettre en application ses compétences.
Compenser sa maladresse sociale par l'art. Echanger avec d'autres culture. Parfaire l'art du feu d'artifice, en répandre la pratique, et en faire usage pour faciliter les partages culturels entre les peuples (ou exploser des choses ou des êtres maléfiques si besoin); tout ça pour pouvoir revenir au sein de son clan et y trouver le respect.
Bonnes relations avec ses parents, qui financent ses études (mais pas ses expériences alchimiques).
Emral Libergarn est la fille de deux diplomates Taralu, Malakit et
Methyst Libergarn du clan Birangi, qui étaient en mission de longue
durée à Dongun, pour renouer des liens avec les clans d’Alkenstar.
Leur fille est née là-bas, et non au Mwangi, et a présenté
quelques traits étranges à la naissance, comme des ongles faits de
métal, qui se sont renforcés avec le temps. Cela, paraît,-il,
était une conséquence du temps passé dans l’atmosphère
d’Alkenstar, polluée par des résidus alchimiques et métalliques ;
quand la famille est revenue au Mwangi, les parents préféraient
raconter qu’Emral manifestait des traits draconiques qui ont sauté
des générations.
La jeune naine a passé la première douzaine
d’années de sa vie dans un monde industrialisé où la magie était
rare, les explosions étaient légion, et surtout, on célébrait
certains évènements avec un procédé artistique grandiose qu’elle
ne verra plus régulièrement ailleurs : les feux
d’artifices.
Le retour à sa terre ancestrale n’était pas
très difficile, heureusement. Ses penchants artistiques naturels
étaient encouragés, et elle pouvait commencer à étudier la magie
dans un lieu qui n’y était pas hostile. Elle fit face à un
problème, cependant : les feux d’artifices qu’elle aimait
tant étaient inconnus parmi les Taralu, et difficiles à reproduire,
surtout toute seule. Néanmoins, elle bûcha longtemps sur le sujet.
Comme ses pairs, elle accorde beaucoup de valeur à la diplomatie,
mais elle souffre d’un penchant plutôt timide et socialement
maladroit. L’art, pour elle, est une autre façon de nouer des
liens avec les autres, et la pyrotechnie en particulier, en jouant
sur le visuel et sur le son et en étant visible de très loin, avait
un grand potentiel. Le futur des bonnes relations entre peuples,
c’était de partager un bon moment, entre beaucoup de gens,
simultanément, avec des explosions bruyantes et beaucoup de
couleurs, parce que tout le monde aime ça. (C’était probablement
une idée que les gobelins d’Alkenstar lui ont mis dans la
tête.)
Emral parvint finalement à monter son spectacle et à
en faire part à son clan. Elle pensait avoir franchi un grand pas et
impressionné ses pairs. A la prochaine tombée de brouillard, elle
pensait qu’on lui teindrait l’entièreté de sa chevelure de
façon radieuse pour imiter ses feux d’artifices. A sa grande
déception, bien qu’on retenu ce spectacle comme un moment
important de sa vie, ses cheveux furent simplement teints comme le
ciel nocturne de cette nuit-là, avec un seul éclat de taille
modeste, comme une fleur. C’est là qu’elle comprit qu’elle
perdait son temps, et qu’elle devrait aller ailleurs pour améliorer
son art et l’utiliser pour conquérir le cœur des gens avant de
revenir chez les Birangi pour montrer ce dont elle était
capable.
Par ailleurs, durant les voyages avec sa famille dans
le cadre de leur travail, elle fut particulièrement sensibilisée
aux dangers sur la route auxquels tout un chacun peut faire face.
Bien que n’ayant aucun talent inné pour la magie (ce qui mettait à
mal la rumeur lancée par ses parents sur un héritage draconique),
elle avait l’intelligence nécessaire pour en décortiquer les lois
et la pratiquer. Elle utilisa comme prétexte l’envie de terminer
ses études arcaniques dans une académie où les cours étaient plus
poussés pour, à son tour, partir loin en voyage. Magaambya, bien
qu’étant largement supérieure en terme de qualité d’éducation,
se trouvait toujours au Mwangi, qui, selon elle, n’était pas prêt
pour son art, et dont la culture ne serait pas assez différente de
la sienne. Il faudrait aller plus au nord, à Absalom, et rencontrer
d’autres cultures très diverses et partager des nouvelles idées
avec leurs membres, dans un lieu qui serait plus ouvert à ses
idées.
Pourquoi une guilde d’aventuriers ? Ses parents financent ses études, mais il faut bien trouver de quoi payer pour ses expériences et matériaux, et les missions, on fait pas mieux, en terme de ration argent gagné/temps dépensé.