Profil Joueur

Glorfindel

Apparence

Description physique générale

Glorfindel est un elfe d’une quarantaine d’années – un âge encore tendre pour son peuple – mais déjà forgé par la route. Sa haute stature, près d’un mètre quatre-vingt-dix, et son corps solidement entretenu par les voyages et l’entraînement en font une silhouette qui en impose.

Corps et visage

Sa carrure élancée n’a rien de frêle : il porte sur lui la force souple et endurante d’un marcheur de longue route. Son visage, taillé à la serpe, exprime la fougue d’un elfe jeune mais déterminé. Ses yeux or, lumineux et inhabituels, comme si son regard brûlait d’une lumière intérieure. Sa chevelure cuivrée tombe librement sur ses épaules, accentuant ce mélange de sauvagerie et de noblesse.

Signes distinctifs

Une cicatrice traverse sa pommette droite, souvenir d’une embuscade. 

Tenue et accessoires

Départ

Glorfindel porte des habits de route simples : une tunique de lin claire renforcée de cuir, usée par les voyages mais toujours proprement entretenue. À sa ceinture pendent de petites poches et un vieux fourreau de cuir tanné. Ses avant-bras sont protégés par des bracers pratiques, témoins d’années passées à veiller sur des caravanes. Dans son dos repose une épée longue, au métal bleuté, probablement acquise lors d’un troc ou d’un passage en port marchand.

Aspirant Chevalier de l'aigle

Glorfindel porte désormais l’uniforme des aspirants chevaliers de l’Aigle : une tunique bleue profonde frappée du symbole doré de l’ordre, renforcée par une armure d’acier claire et une cape assortie fixée à l’épaule. Son épée au métal bleuté repose toujours dans son dos, mais profite aujourd'hui d'un nouveau lit neuf marqué de l'aigle Andoran.

Personnalité

Caractère

Glorfindel est un jeune elfe idéaliste, forgé par la route et les épreuves trop tôt venues. Il croit fermement en la justice, en la liberté et au pouvoir des actes nobles. Son regard clair trahit une naïveté encore intacte, mais aussi une volonté inébranlable de protéger les faibles et de défier l’oppression. Loyal, franc et parfois un peu trop direct, il manque de la patience des anciens mais compense par un courage qui frôle l’insolence.

Motivation

Glorfindel porte en lui une obsession : retrouver l’homme qui, par sa seule lame, sauva sa communauté et laissa entre ses mains une mystérieuse pièce d’or. Plus qu’un sauveur, cet inconnu est devenu pour lui un idéal à atteindre, un horizon à rattraper. Sa soif d’aventure n’est pas née d’un goût pour l’errance, mais d’un besoin viscéral de réponses. Quand il apprit, par des chevaliers Andorans, que l’homme qu’il cherche avait été aperçu à Absalom, il sut que son destin l’appelait là-bas. Sans le sou, mais avec la détermination brûlante dans ses yeux pâles, il choisit de rejoindre la Guilde Ravelienne, y voyant le seul moyen de financer ses pas tout en forgeant ses talents au contact du danger.

Histoire

Origine

Glorfindel naquit au cœur de la forêt de Verduran, dans une petite colonie caravanière mêlant elfes, demi-elfes et humains marchands. Ses parents, Faerilion et Elywen, s’efforçaient d’inculquer à leur fils l’art du commerce et la patience des négociants. Mais bien vite, ils comprirent que leur enfant ne trouvait pas sa place derrière un comptoir ou au milieu des registres. Glorfindel n’avait ni le calme ni la subtilité d’un marchand : ce qui l’animait, c’était la garde des convois, le poids de l’acier, et la promesse de protéger les siens.

Ses yeux d’or et ses cheveux de cuivre intriguaient pourtant depuis l’enfance. Dans les veillées, certains anciens murmuraient une vieille légende : il naîtrait parfois, au détour des générations, des enfants marqués par la lame des dieux. Des êtres voués à briser des chaînes invisibles, ou à succomber sous le poids d’un destin trop grand. Ses parents n’y voyaient qu’un conte de nourrice et choisirent le silence, mais l’étrangeté demeurait.

Dès son plus jeune âge, Glorfindel se mit à s’entraîner seul. Une vieille épée à deux mains, récupérée d’un troc oublié, devint son compagnon de chaque aube. Ce fut d’abord un jeu, puis une discipline, puis une seconde nature : manier la lame lui semblait aussi instinctif que respirer. Comme si, dans chaque geste, se réveillait un héritage dont il ignorait encore tout.

Étrangement, personne ne se souvient vraiment de la manière dont Glorfindel a acquis cette épée… une influence de Zjar-Tovan, peut-être ?

De toute façon Glorfindel n'a pas reçu d'éducation religieuse, il est complétement ingénu en la matière, il ne connait l'âme de la lame ni d'Eve ni d'Adam 

Il y a une vingtaine d'années, sur la route des Shining Kingdoms, la caravane en croisa une autre mis à sac. Ce qu’ils découvrirent hanta longtemps les veillées : une véritable boucherie. Le bois brulé, les cadavres mutilés, les cris des corbeaux à la place de ceux des vivants. Entre des chariots calcinés, une unique survivante : une petite fille humaine, cachée sous les restes d’un cellier, le visage couvert de suie et de larmes.

La colonie prit la décision de recueillir l’enfant, et ses parents l’accueillirent sous leur toit comme l’une des leurs. Elle portait le nom de Siggeirr. Avec les années, elle devint pour Glorfindel bien plus qu’une simple protégée : elle est aujourd’hui sa petite sœur de cœur, le rappel vivant de ce qu’il s’est juré de défendre coûte que coûte.

Moins d’un an auparavant, la caravane fut attaquée sur une route forestière par un groupe de pillards lourdement armés. Ils frappèrent comme une meute affamée, disciplinés, rapides, et en quelques minutes, les maigres gardes et Glorfindel lui-même furent submergés. Il se battit avec fougue, mais l’ardeur de sa jeunesse ne pesa pas face à l’acier des brigands. Un coup violent à la pommette le jeta dans l’inconscience, marquant à jamais son visage d’une balafre. 

Dans son évanouissement, Glorfindel se vit seul, perdu dans une plaine de cendres.
Une lame de métal incandescent se dressait devant lui, pulsant comme un cœur vivant.
Autour, des chaînes brisées jonchaient le sol, qui se mirent frénétiquement à s'organiser pour écrire des mots à même le sol :
« Brise les fers. Protège les libres. Deviens l’épée qui ne plie pas. »  

Lorsque Glorfindel rouvrit les yeux, le carnage était terminé… mais la caravane vivait encore. On racontait qu’un seul homme avait renversé le cours de la bataille. Un chevalier inconnu, armé d’une grande lame et d’un courage surhumain, avait mis en déroute près d’une vingtaine de pillards à lui seul. Nul ne connaissait son nom, mais son armure brillait d’un symbole frappant : l’aigle doré.

À ses côtés, on trouva une pièce d’or marquée d’un aigle et d'une épée, laissée comme une énigme ou un présage. Glorfindel garda cette pièce comme son plus grand trésor. Pour lui, c’était la preuve tangible qu’un idéal existait : la liberté, la justice, et la puissance de l’homme qui les défend.

Lien avec Zjar-Tovan

Ravelien

Aventures influentes:

Le fantôme de l'opéra : Glorfindel a tenu le rôle principal dans « La Naissance de l’Amour », une pièce écrite par Callhazard et coécrite par la jeune artiste ravelienne Amaryllis Malveth. Jouée au théâtre L’Amuse situé au Quartier Est d'Absalom, la représentation fut un véritable succès, saluée pour son intensité et son charme. Entre passion et prestance, l’elfe y a révélé un talent insoupçonné pour la scène.

Devient train en performance

Les ailes de la justice – Acte I :  Convoqué à Almas par l’Ordre des Chevaliers de l’Aigle, Glorfindel fut accusé d’avoir volé la pièce d'or qu'il a mystérieusement reçu alors qu'il était inconscient, celle marqué d'un aigle et d'une épée enchainée. Il s’y présenta en homme libre, bien décidé à affronter l’accusation sans détour. Le procès fut bref : l’affaire n’était qu’un prétexte.

Le commandant auteur de la missive de convocation voulait éprouver l’elfe, non le juger.

“ Glorfindel, si tu veux porter nos ailes, prouve-nous que ta lame sert la liberté. On murmure qu’un entrepôt des docks — les Trois Grues — retient des prisonniers pour un départ clandestin. Va, vois, juge et agis. Mais souviens-toi : nous ne sommes ni bourreaux, ni aveugles. La justice n'obéit qu'à la justice : vois, juge et agis. ”

- Sir Caldris Vane       

Sous la supervision de la lieutenante Elara Voss, Glorfindel mena l’enquête avec Théoria Arcanis, Siggeirr sa sœur, et par la force des choses Trifol. L’affaire fut résolue sans éclat, mais avec assez de discernement pour révéler sa droiture.

Trifol et Théoria prirent le temps d'établir un rapport.

C’est au cours de cette mission qu’il découvrit la véritable nature de sa pièce : non pas un simple symbole, mais un artefact symbole d'autorité, servant de journal au précédent propriétaire. En retraçant le récit de son obtention, l’objet s’éveilla, diffusant une lumière dorée tandis qu’une voix grave résonnait :

“ Brise les fers. Protège les libres. Deviens l’épée qui ne plie pas ”

- Inconnu                  

À son retour, Glorfindel fut nommé aspirant chevalier de l’Aigle, recevant tabard et armure marqués du bleu et de l'aigle Andoran et avec eux, la responsabilité d’honorer ces mots chaque jour un peu plus.

Eagle Knight Dédication

Card image
Race
Elf
Genre
Masculin
Lieu de Naissance
Verduran Forest
Taille
190
Poids
87
Peau
Blanche hâlée
Cheveux
Cuivrés
Yeux
Or