Profil Joueur

Ixha'Nokzal

Apparence

Description physique générale

Ixha’Nokzal semble être une jeune femme aux origines mwangi. Sa peau est excessivement foncée, et seuls ses yeux verts semblent être des phares brillants au milieu de sa face presque parfaite. Une longue tignasse noire légèrement bouclée, laissée lâche dans son dos, arrive jusqu’au bas de ses hanches. Loin des étoffes colorées de son peuple, elle préfère se vêtir tout de noir. Habillée avec des vêtements plus passe-partout en Absalom, elle complète sa tenue avec un chapeau à bords larges. Une broche en forme d’araignée, et deux petites boucles d’oreilles complètent son apparence. Excessivement grande, ses membres sont fins et longs. Elle mesure presque deux mètres (sans le chapeau), et pèse environ soixante kilos, dénotant une maigreur extrême sous ses amples vêtements.

Histoire

Origine

Tu es née dans une toile-mariage paisible d’une grande communauté anadi. Ton enfance fut douce, harmonieuse, tissée de traditions rassurantes. Rien ne laissait croire que ton destin s’écarterait un jour du chemin tracé par les anciens. Tu grandis, tu construisis ta propre petite toile, tu élevas tes enfants dans la chaleur d’une vie simple et joyeuse. Tu travaillais à écrire et recopier les histoires racontées par les voyageurs, dans une petite boutique de parchemins et de livres. Ta vie était parfaite.

Puis vint le jour où la jungle hurla.

Ce qui devait être une promenade se transforma en cauchemar lorsque des démons errants surgirent des sous-bois. Le monde bascula dans un chaos de griffes, de feu et de chair déchirée. Tu te battis avec l’instinct primal d’une mère prête à mourir pour ses petits… mais une griffe démoniaque t’entailla profondément, brûlant ton sang de son essence.

Tu crus mourir.
Ce fut presque le cas.

Quand tu rouvris les yeux, les démons avaient disparu. Tes enfants t’avaient traînée hors du danger, mais ta blessure… elle pulsait. Bizarrement. Froidement. Comme si quelque chose, dans ses profondeurs, respirait encore.

Les premiers jours, tu mis tes étourdissements et tes cauchemars sur le compte du traumatisme.
Mais les murmures commencèrent rapidement.

D’abord un bruissement, comme une toile agitée par le vent.
Puis une voix.
Une voix douce, calme, qui ne t’appartenait pas.
« Tu aurais dû mourir. Mais je t’ai gardée. Nous partagerons désormais la même chair. »

La corruption abyssale circulait dans ton sang.

Au début, tu résistais.
Tu voulus ignorer la voix, ignorer cette sensation de présence dans ton esprit.

Mais la corruption n’était pas qu’un parasite : elle pensait.
Elle commentait.
Elle suggérait.

Tu devins plus distante.
Plus analytique.
Moins attachée aux petits rituels qui rythmaient ta vie.
Un léger froid s’installa dans ta manière de penser, imperceptible au début, mais réel.

Les disputes commencèrent avec ta toile-mariage.
Pas par rejet direct… mais parce que tu changeais.

Tu trouvais certains choix de ta communauté trop naïfs.
Tu voyais la peur dans leurs yeux — et tu la jugeais faible.
Tu observais le monde avec une lucidité dure, cruelle, presque prédatrice.
Et parfois, tu surprenais tes propres pensées à souhaiter des choses qui n’étaient pas tissées dans la bonté anadi.

La voix t’encourageait doucement, patiemment.
« Tu changes. C’est bien. Le monde a besoin de force, pas de douceur. Continue. »

La rupture devint inévitable.
Tu ne quittas pas ta toile par haine… mais parce que tu savais que tu n’y appartenais plus.
Et peut-être, au fond, parce que tu craignais ce que tu pourrais leur faire sans le vouloir.

Tu partis donc, seule, dans l’espoir de comprendre, de trouver un remède, ou au moins un moyen de contenir ce sang qui n’était plus tout à fait le tien.

Les semaines suivantes furent dures.
Voyager coûte, et ta communauté ne t’avait pas laissée avec grand-chose.
L’argent manquait.
La nourriture aussi.
Et chaque nuit, la voix gagnait un peu plus de terrain dans ton esprit, effilant la soie de ta conscience avec une précision démoniaque.

Un jour, affamée, épuisée, et sans aucun autre choix, tu franchis la porte d’un comptoir où une guilde de mercenaires recrutait.
Des gens pragmatiques.
Pas de questions.
Pas de jugement.
Juste des contrats… et de l’argent.

Tu hésitas — l’anadi que tu avais été tremblait encore au fond de toi.
Mais la voix, elle, murmura avec tendresse :

« C’est un début.
Un fil nouveau.
Laisse-moi t’aider à tisser la suite. »

Tu signas.

Et en ressortant, un frisson parcourut ta toile intérieure :
ce n’était plus seulement pour survivre.
C’était peut-être… l’appel d’autre chose.
D’une destinée plus sombre, mais enfin à ta mesure.

Card image
Race
Anadi
Genre
F
Lieu de Naissance
Domithari, Nurvatcha, Southern Garund
Taille
208
Poids
58
Peau
pâle
Cheveux
Noirs
Yeux
Vert