Kaelos

Apparence

Description physique générale

Kaelos est un centaure à la stature moyenne et musclée, le corps harmonieux et compact d’un poney des plaines combiné à un torse d’homme solidement bâti. Son allure exprime la puissance maîtrisée d’un chasseur prêt à bondir.

Corps et visage

Son torse est marqué par l’endurance ; épaules larges, bras nerveux, peau hâlée par le vent salé de Kortos. Il a le visage ferme, au menton carré, encadré d’une chevelure longue et libre, animée par la brise.

Signes distinctifs

Une mèche plus claire traverse sa chevelure sombre, souvenir d’une ancienne bénédiction du vent — ou d’une cicatrice magique. Il porte aussi une plume nouée à la corde de son arc, symbole de son clan disparu.

Tenue et accessoires

Il est vêtu d’une lattice armor mêlant cuir et plaques d’acier patinées, décorée de motifs végétaux. À son flanc pend un carquois usé, rempli de flèches fines. Son arc composite gakgung est tendu dans sa main, poli par l’usage.

Personnalité

Caractère

Kaelos parle peu, mais chaque mot pèse. Il observe avant d’agir, s’adapte avant de contester. Il déteste le confinement et garde toujours une porte de sortie, une route, un vent à suivre.

Malgré son allure sauvage, il possède une sagesse douce — celle de ceux qui ont tout perdu, mais continuent d’avancer.

Histoire

Origine

Né sur les collines herbeuses qui bordent les Cairnlands, Kaelos n’a jamais connu de foyer fixe. Son clan centaurien était un petit groupe de nomades veillant sur les routes oubliées entre les ruines. Leurs sabots guidaient les voyageurs, leurs arcs chassaient les prédateurs et, parfois, leurs chants apaisaient les morts des tertres.

Son clan croyait que le vent porte la mémoire du monde, et qu’en suivant son souffle, on retrouve la voie juste. Kaelos apprit très jeune à écouter le vent comme d’autres lisent les cartes : un messager invisible, mais fiable. C’est ainsi qu’il développa son instinct de pisteur et de ranger de précision, ajustant ses tirs selon les courants d’air et les murmures du monde.

Un jour, son clan s’arrêtat près d’un ancien fortin thassilonien, envahi de pierres runiques. Kaelos y sentit un vent “faux”, un souffle chargé de magie étouffée. Quand la nuit tomba, les morts du tertre se relevèrent, animés par des énergies qu’ils ne comprenaient pas.

Kaelos survécut, mais son clan fut dispersé. Le jeune centaure jura alors de protéger les vivants des vents corrompus et d’apprendre à reconnaître ces signes avant qu’ils ne frappent. Il devint un guetteur des frontières, veillant sur les routes isolées, seul ou en compagnie de voyageurs qu’il escortait contre rémunération.

De cette époque, il conserva un tempérament calme, presque détaché, et un profond respect pour la nature… mais aussi une peur sourde du silence absolu — celui qui précède la révolte des morts.

Ses errances le menèrent vers les lisières de l’Immenwood, où il rencontra un vieux gardien druidique qui lui apprit une magie instinctive, canalisée par le souffle et la terre. Kaelos considère cela comme des souffles de la forêt, des prières soufflées dans le vent.

Depuis, il bénit souvent ses flèches d’un murmure avant de les tirer : un charme discret, une promesse faite aux esprits du lieu.

Ravelien

Les caravanes qu’il escortait finissaient toutes à Absalom, la cité du Centre du Monde. Pourtant, Kaelos n’y entra jamais jusqu’au jour où un de ses employeurs lui parla de la guilde de Ravel.

Fatigué de tourner autour de la cité sans jamais s’y poser, il s’y rendit. Il compte désormais rejoindre la guilde, non pour la richesse, mais pour trouver un but : protéger ce que son clan n’a pas su défendre, et apprendre à canaliser sa magie et son arc au-delà de l’instinct.

On dit que Ravel emploie des archers capables d’insuffler de la magie dans leurs tirs… Kaelos sent que c’est là sa voie future : devenir un Eldritch Archer, un intermédiaire entre l’acier et le vent.