Kaelynn possède un corps grâcieux et élancé. Bien que l'on distingue tout de même qu'elle possède une musculature entretenue, celle-ci est dissimulée sous une élégante robe colorée.
Sa peau est naturellement mate et ses cheveux sont impeccablement tressés. La très lègère pointe que forment ses oreilles ainsi que la finesse des traits de son visage laissent à penser qu'elle a probablement quelques origines elfiques.
On distingue dans ses cheveux une petite broche comportant un symbole religieux de la déesse Shelyn.
Fille d'un père elfe marchand et d'une mère humaine qui travaillait comme artisane. Sa famille vivait dans le quartier étranger d'Absalom. En grandissant dans ce milieu diversifié, Kaelynn fut dès le départ exposée à une multitude de cultures, d'arts et de croyances.
Si son père était un fervent défenseur des traditions elfiques, sa mère lui enseigna que la vie à Absalom exigeait de l’adaptabilité et une ouverture d’esprit. Leur petite maison était remplie de tapisseries colorées, de sculptures de pierre, et d’œuvres d’art variées. Cependant, Kaelynn ne s'intéressa jamais totalement à l'art ou à la dévotion envers Shelyn que sa mère pratiquait. Pour elle, la ville elle-même était un tableau vivant, un endroit où l’action et la discipline avaient autant de valeur que l’esthétique.
À l'adolescence, Kaelynn ressentit l’appel de la liberté et de l'indépendance. Bien que sa mère soit dévote de Shelyn, Kaelynn ne partageait pas la même ferveur religieuse. Elle respectait la déesse de la beauté et de l'amour, mais n'était pas attirée par l’idée d’une vie consacrée uniquement à l’art. Elle voulait explorer ses propres forces, trouver sa propre voie.
Très vite, Kaelynn fut attirée par le District de la Monnaie, où l’entraînement martial était aussi respecté que la créativité. Elle rejoignit un petit monastère niché dans un coin discret du quartier, dirigé par un ancien moine qui enseignait un art martial basé sur la discipline physique et mentale plutôt que sur une quelconque religion. Ce fut une révélation pour elle : la beauté qu’elle cherchait ne résidait pas uniquement dans la peinture ou la sculpture, mais dans la perfection du mouvement, dans la maîtrise du corps et de l’esprit.
Alors qu'elle atteignait l’âge de 32 ans, Kaelynn sentit qu’elle avait fait le tour de son entraînement au monastère. Absalom, vaste et complexe, offrait des opportunités qui dépassaient les limites de la simple discipline monastique. C’est à cette époque qu’elle entendit parler de la Guilde de Ravel, une organisation d’aventuriers basée dans la ville, réputée pour accepter des membres aux compétences variées.
Ainsi, Kaelynn sauta sur l'occasion de démontrer l'étendue de son talent.