Petite et avec un visage potelée
Visage Juvénile, corps athlétique masqué par des vêtements amples
un symbole de la famille Von queeny sur sa canne
Vêtements amples et extravagant
extravagante et extravertie
devenir une légende
Dans les salons feutrés d’un manoir d’Isarn, au cœur du Galt, naquit Leyrah Von Queenie, fille unique d’un couple aussi illustre que dissonant. Son père, Théobald, était un bretteur renommé, un homme de panache et de duel, qui lui enseigna très tôt que l’élégance pouvait être une arme. Sa mère, une politicienne influente, rêvait de faire de Leyrah une médecin de l’esprit, capable de manipuler les esprits comme elle manipulait les alliances.
Mais Leyrah s’ennuyait dans ce monde de convenances. Elle rêvait de trapèzes, de spectacles de rue, de combats théâtraux. Elle observait les saltimbanques depuis les balcons, imitait leurs gestes en cachette, et soignait les domestiques blessés avec les grimoires médicaux qu’elle détournait.
À 17 ans, alors qu’un mariage arrangé menace de l’enchaîner à une vie de convenances, Leyrah prend son destin en main. Une nuit, elle s’empare de la probing cane de son père — une canne fine, élégante, mais redoutablement précise — et quitte le domaine sans se retourner.
Elle disparaît dans les rues d’Isarn, puis dans les campagnes du Galt, vivant de ses talents médicaux et de son esprit. Elle soigne les blessés, improvise des duels pour distraire les foules, et se forge une réputation locale sous le nom de “la cane blanche”.
À 19 ans, Leyrah croise la route du Cirque des Éclats d’Étoiles, une troupe itinérante composée exclusivement de gobelins. Ces artistes du chaos, exubérants et imprévisibles, l’accueillent comme l’une des leurs. Elle y trouve sa vraie famille : des âmes libres, des rêveurs flamboyants, des fous géniaux.
Le cirque ne se contentait pas de jongleries et de numéros acrobatiques : il abritait des alchimistes pyromanes, des artificiers excentriques, des inventeurs de machines improbables. Leyrah y apprend à tomber avec grâce, à frapper avec style, à parler avec panache. Elle soigne les artistes blessés, improvise des numéros mêlant psychologie et spectacle, et perfectionne son style de combat : provocateur, élégant, imprévisible.
Moment de gloire : Lors d’un festival à Cassomir, elle affronte un noble taldorien en duel public. Elle gagne son respect… et sa cape, qu’elle porte encore comme un trophée.
À 23 ans, Leyrah quitte le cirque pour tenter sa chance en tant que mercenaire indépendante. Elle refuse les missions d’infiltration ou de discrétion : elle veut du clinquant, du panache, des duels publics, des escortes de spectacles, des récupérations d’objets précieux en pleine lumière.
Elle n’est pas encore célèbre, mais elle attire les regards. Son style, son verbe, sa manière de transformer chaque mission en représentation lui valent des contrats modestes mais mémorables.
À 25 ans, Leyrah arrive à Absalom, la cité au cœur du monde. Elle y rejoint la guilde Ravelienne,