Maachaaraa est une créature au physique étrange, un visage approchant les traits d'un cheval mais formant comme un masque, une longue crinière abrite de nombreux yeux, certains avec diverses teintes d'indigo à noir, d'autres verts.
Sa tenue est typique des habitants reculés de Mwangi.
Elle est plutôt distante et réservée, méfiante envers tout le monde, elle donne l'impression de ne pas se familiariser avec les personnes qu'elle fréquente.
Maachaaraa se présente comme une conteuse qui a pris les routes afin de découvrir le monde et forger de nouveau récits.
Elle dit aussi avoir été guidée par des visions.
Originaire d'une tribu reculée de l'étendue Mwangi, Maachaara est née de la tromperie d'une guenaude de la nuit et d'un père chaman.
La goloma n'a jamais connue sa mère, qui a été tuée pour la menace qu'elle représentait pour la tribu.
Son origine obscure, marquée par ses yeux de différentes couleurs, n'a jamais pu être cachée envers les siens, et l'enfant n'a pu grandir que dans la méfiance et la crainte des siens.
Son père, malgré la désapprobation des autres golomas, lui enseigna les arts de la communication et magiques.
Maachaaraa fut exilée de sa tribu légèrement avant sa majorité, alors que des symboles ésotériques commençaient a se former autour d'elle, et que de nombreux cauchemars se mirent à hanter les siens.
Elle voyagea dans la jungle et fut recueillie quelque temps par des anadis. C'est à leur contact que l'exilée développa sa passion pour les histoires, et en leur honneur, prit un nom de famille semblable aux leurs.
Son séjour fut limité, les personnes à son contact commençaient à se plaindre rapidement de terribles cauchemars et Maachaara fut encore une fois exilée.
L'enfant maudite commença à errer dans la jungle, manquant à de nombreuses reprises une rencontre fatale, grâce aux visions qui se montraient à elle, et probablement la protection d'une créature.
Suivant ses visions, elle s'est installée un temps à Nantambu pour profiter des histoires locales et des connaissances mages de la Magaambya avant de parcourir l'étendu du Mwangi, le Tian, puis l'Avistan.