Plutôt petit pour un rôdeur (du genre à être moqué dans les rangs), je n'en reste pas moins fluet et sec (lfaut pas rêver, un chasseur ne tue pas 12 lapins par soir pour la popote, les champignons, les racines et les fruits sont nos amis). Je suis du genre à rester habillés avec les mêmes fringues longtemps et à me moquer des apparences (la boue, la sueur,, les branchages, sont des camouflages naturels). J'ai un torse plutôt épais mais la pratique de l'arbalète déséquilibre ma position. Je ne suis pas du genre gracile et fin, mais plutôt "épais, j'attends des heures statiques au même endroit". J'ai quelques cicatrices ici et là, souvenirs de combats et de batailles, mais rien de significatifs (sauf sur le bras droit, cf plus bas). J'ai - toujours - les pieds propres. Je prends grand soin de mes chaussures et de mes pieds, ils sont mes principaux outils de travail et si mon apparence et négligé (par beau brun ténébreux, mais plutôt petit brin un peu dégueu) mes pieds sont impeccables.
J'ai noté le corps au-dessus. Mon visage est plutôt carré, j'ai le front prononcé et assez grand, les sourcils épais, le nez "aquilin qui ne s'assume pas " (fin et prononcé mais pas suffisamment développé pour me donner du charisme), j'ai une tête de soldat taiseux qu'il ne faut pas déranger. Je fais souvent la tronche.
Ma barbe et mes cheveux sont souvent courts, pas rasée ou taillés, car cela demande du temps et des efforts, mais pas trop négligés parce que la longueur ça indique le camouflage.
J'ai une brûlure énorme sur tout le biceps droit. Le muscle n'est pas atteint, mais on voit que la peau a été brûlée, que l'on a attendue la cicatrisation avant de la brûler à nouveau, suffisamment de fois pour que ça soit désormais un parchemin épais et informe (je n'y ressens pas la douleur).
J'aime le noir et le marron, car cela se voit moins dans les arbres, la boue, les souterrains et le noir. Je suis du genre à prendre soin de mes vêtements, mais à me moquer de leur apparence donc je n'hésite pas à les couvrir de suie ou de terre pour qu'on les voie moins. En revanche, mes bottes sont faites sur mesure par un artisan de qualité, elles m'ont sans aucun doute coûté (très cher), elles sont parfaitement entretenues et je leur voue une attention toute particulière. Je porte également (dans une poche interne) une bague que m'a donné ma mère quand je suis parti de chez moi, puisque dans ma région on préfère les bijoux à l'argent. Je ne la garde pas pour les "jours sans" ou par superstition mélancolique, mais sans doute pour avoir un lien avec la société humaine.
A l'origine, je suis d'un caractère joyeux et avenant. Toutefois, sans compter le traumatisme que j'ai subit, des années à faire le guet, à attendre pour rien (ou presque) et à voir des camarades mourir m'ont rendu d'un abord taciturne. Je ne chante plus et fait moyennement la fête, je n'en reste pas moins d'un caractère égal et je peux pratiquer l'humour sans soucis. Ancien militaire, je suis également assez "carré" et superstitieux. Je suis également hétérosexuel, mais j'ai une vision alimentaire du sexe et des relations, faire l'amour c'est comme manger, j'y prends le plaisir de l'instant et finalement je m'interroge en rien ma virilité, je lui préfère l'efficacité.
Je suis un personnage de série B voué à mourir tôt et anonymement sur un champ de bataille, mais j'ai récemment décidé d'en avoir marre via un sentiment de vengeance étrange.
Notons également, que je suis médecin de guerre. Au début mes compétences médicinales se limitaient à quelques herbes, cataplasmes et potions. A force d'expérience, je suis devenu assez bon dans ce domaine et j'y prends goût. C'est sans aucun doute, le fait de pouvoir prendre soin de mes camarades qui m'éloigne du cynisme; je reste un homme de terrain et de compagnie. Je n'envisage pas de faire cavalier seul, j'éclaire le terrain poru les autres et je viens en aide aux autres. Il ne s'agit pas d'un sacrifice, ni d'une tâche noble, mais de mon métier et j'aime ce métier
Je suis persuadé d'être sur la piste de "Tation" un prêtre d'Erastil qui m'est venu en aide pour mieux me torturer pendant un an, j'ai fini par croire qu'il avait agit car c'est un être surnaturel ou une entité démoniaque. Je cherche donc à me venger et pour cela j'ai besoin de ressources. Me mettre au service de la guilde me permettra d'obtenir ces ressources (renseignements, armes, argents, relations, etc).
Né à Abken d’un modeste couple d’artisans (des cordonniers – ce qui explique pourquoi, quel que soit le temps, mes chaussures sont toujours impeccablement entretenues) , les échos des territoires lointains colportés par les marchants itinérants me font rêver d’aventure. Comme tout bon jeune du cru qui se respecte, je passe mon temps à chasser les lapins à l’arbalète en rêvant tuer des gargouilles sanguinaires. J’aurais pu braconner sur les terres d’un seigneur local ou tomber amoureux d’une princesse en fuite, mais j’ai bêtement gobé les arguments d’un recruteur de Magnimar ( sans même le trop plein d’alcool pour excuse).
Espérant trouver la gloire, la fortune et les filles faciles, je me suis retrouvé dans l’anonymat crasse à partager les morpions de mes camarades sur le corps des malheureuses du Bac de la Tortue. J’avais fait mes classes (comprenez : j’avais appris à tenir l’alcool, à gueuler fort et à encaisser dur) à Magnimar avant de me retrouver dans ce coin paumé entre crue, forêt et désolation de l’âme. Dès lors, à chaque fois qu’un de ces nouveaux dirigeants militaires cherchait à briller dans l’opinion en contrant une invasion orque (comme si les quelques troupes égarées provenant de la forteresse de Belkzen constituaient une quelconque menace) ou en envahissant les camps des shoantis des abords de la forêt des cendres, c’était pour nous. Et, croyez-moi, ça arrivait plus souvent qu’on l’aurait souhaité. Sans doute parce que je ramenais toujours plus de lapins coriaces pour accompagner l’alcool de cuir (à moins que ça ne soit pour mes connaissances médicinales) je finis par être désigné éclaireur. Le genre de boulot adorable où on se planque dans les arbres et la boue (pas si mauvaise pour le cuir des bottes qu’on veut bien le dire) pendant des heures à attendre une invasion illusoire, tout en priant pour qu’un loup garou ne vous prenne pas pour casse-dalle.
Dix ans à faire le trouffion dans des escarmouches dont mêmes les annales de l’église du coin ne veulent pas, dix ans à suivre les ordres idiots des commandants bornés et à voir les conscrits zélés de faire démembrés dans des souterrains ou par des patrouilles ennemis.
Dix ans, avant que ça ne soit mon tour.
Je ne sais rien de mes kidnappeurs. De vague souvenirs d’une douleur lancinante à la tête, des hurlements des compagnons torturés ou dévorés par des chiens ou les deux, une cicatrice sur le biceps et c’est tout. Tout le monde est mort, sans qu’on ne connaisse les coupables.
Dix ans, avant que ça ne soit mon tour et je ne savais rien de l’ennemi, tu parles d’un éclaireur.
Dix ans et aucun souvenir.
Un an après mon sauvetage et ce fut l’enfer.
Les prêtes d’Erastil de la région ne plaisantent pas avec la question de l’occulte. Des siècles désormais que ce culte cherche à pénétrer les secrets de la forêt, pour la préserver de la corruption. Il faut croire que les bons samaritains à qui je devais la vie, avaient de la préservation une définition… extrême.
Comme tout bon soldat qui se respecte, j’étais du genre animisme sans trop me l’avouer et superstitieux en diable, le genre de rituel à la con qui vous fait vous battre parce qu’un petit nouveau s’est servi de votre gamelle et que ça porte malheur au combat. La religion, très peu pour moi, j’en savais suffisamment sur le malheur des hommes pour ne pas m’attirer les faveurs divines.
Une fois mais plaies nettoyés et soignées, je pensais pouvoir jouir d’une retraite aussi anticipée que traumatisante en retournant chez mes parents ou à jouer les mercenaires à louer. Mais, mes nouveaux amis les prêtres en décidèrent autrement. J’avais été souillé par un culte sanglant, par une entité démoniaque au service d’un ancien, j’étais le fil inconscient de la sombre tapisserie. Il me fallait être purifié avant de suivre mon destin.
Au début les privations me surprirent, c’est fou comme le manque de sommeil et de cycle jour-nuit peuvent rendre un homme fou rapidement. Puis, vinrent les tortures physiques, sur fond de psalmodie religieuse. Durant des heures, des jours, malgré mes suppliques (et croyez-moi, si vous pensez que je m’y connais en juron, vous ne m’avez jamais entendu suppliez) le grand prêt ne cilla jamais en m’appliquant le tisonnier sur le bras. J’avais désormais une belle brûlure en lieu et place d’une légère cicatrice, je cauchemardais (d’aucun appellent ça vivre) de flammes de l’enfer. Certes se consacrer sur des paraboles mystiques au milieu de dépouilles d’animaux fraichement scarifiés, ça n’a rien d’évident, mais il faut croire que je suis parvenu à quelques résultats, à moins que les prêtres (une fois le chef de ce petit clan de tarés parti) en eurent assez de me tamiser l’âme à coup d’horreur et de pénitence.
J’ai trainé ma carcasse durant quelques années, hagard, taiseux, une vraie caricature d’éclaireur devenu fou par les atrocités de la guerre, si ce n’est que moi c’était d’avoir été sauvé.
Mes pas (et mes bottes de qualité) me menèrent sur les quais de Port Enigme, c’est assis sur le quai que j’entendis prononcer le nom de « Tation ». Trois ans sans avoir entendu ce nom et aussitôt je me mis à psalmodier dans le vide des prêches délirants, à suer, puis à convulser. Impossible d’interroger les passants, tout ce dont je me souvenais c’est qu’il accompagnait désormais une congrégation plus au nord.
Le désir de vengeance me noua le ventre plus sûrement qu’un ragout de lapin pas assez cuit. J’allais devoir expier les fautes de mon sauveur à sa place, en mettant un terme à sa vie. Seulement, j’étais aussi démuni que possible. Il allait me falloir me remplumer et m’aguerrir. Heureusement, une guilde de mercenaires semblait s’être établie ici-même… de quoi remplir ma bourse, me faire des compagnons pour entendre les ragots et avoir le temps de trouver comment on tuer un…je ne sais pas vraiment, mais une chose est sûre pour avoir commis ces actes, cet homme était plus qu'un homme, c'était un démon ou une créature surnaturelle, dont je dois débarrasser le monde.
(note aux mj : le personnage n'est pas fou. Il a été sauvé par des prêtres extrémistes qui ont vu dans une blessure une marque maudite. Un an de ce traitement a rendu mon personnage traumatisé. J'ai des souvenirs horribles (sans doute en partie inventé) et une énorme brûlure, comme cadeaux d'adieu). Comme ce "sauvetage" n'a aucun sens rationnel, j'ai fini par me persuader que Tation était un être surnaturel dont je devais me venger. ça peut être vrai ou faux... ça je laisse les mj en faire les casses-croutes... mais je précise cela pour expliciter mes motivations)
Cela fait quelque temps maintenant qu’Odfan traine ses magnifiques bottes dans la guilde. Il commence à connaître quelques recoins de Port-Énigme. L’endroit n’est pas pour lui déplaire, il aime à piquer une tête dans le canal avant d’aller courir les champignons. Dès sa première mission, il a dû changer de plan. Lorsqu’on avait évoqué un autre plan, il avait pensé à une option de secours, il n’escomptait pas rencontrer la magie si tôt. À peine le choc passé, la mission remplie qu’il était déjà affublé d’une malédiction des plus retorses. C’est toutefois cet épisode déplaisant qui lui permis de faire la connaissance du soagneur de la guilde, un kobold aussi étrange que puissant. C’est toutefois, lors de sa deuxième mission, à Rivepin, un petit village montagnard au nord de la capitale du royaume de Dras, qu’il a pris la mesure du monde qui l’entouré et de la valeur de ses compagnons. Des jeunes femmes prêtes à tout pour secourir une enfant, voilà qui n’était pas dans ses habitudes. Si les villageois furent taiseux, pour le moins. Ils parvinrent à trouver à suivre une piste morbide dans la neige et à pénétrer dans un manoir hanté par un médecin fou et le fantôme de sa femme. Désormais, avec Rori, Sin, Kyuubi et la toute jeune Kurohime, ils mènent une quête désespérée afin de retrouver Aya, l’enfant du couple que son père veut rentrer immortelle. Le temps et la raison leur sont comptés.
Notes éparses
- Premier jour, bonne nouvelle : personne ne me prête attention. Je passe inaperçu.
- Troisième jour, j’ai répond à une annonce, il va s’agir de suivre plusieurs options pour retrouver un objet perdu.
- J’apprends, bien trop tard, que le mot « plan » peut désigner d’autres univers. Je vais éviter de vomir. Nous atterrissons dans un cimetière peuplé de créatures abjectes. Si le groupe s’en sort plutôt bien, notre commanditaire est une jeune femme mystérieuse, entourée de chevaliers aux atours peu reluisants. Tout ici paraît décrépi et suinte la putréfaction. Nous sommes assaillis par une bande de pygmées pervers. Ce n’est pas sans mal que nous parvenons à nos fins… étrange idée que de s’enfoncer dans des ruines pour récupérer… des âmes. Pas certain que ce genre d’avenir me plaise. Mais bon, le trésor est une bonne consolation. La druide semble liée à la forêt, mais son attitude me reste
- Horreur ! l’or à disparu… décidément, je suis maudit ! En prime, j’ai horriblement mal dormi, des voix viennent me hanter et je n’entends rien à leur parole.
- Encore une fois sans sommeil, je me sens mal, nauséeux comme infesté de pensées parasites.
- Je vais chercher la druide, on m’a dit qu’elle vivait dans la forêt, ça serait peut-être ma chance d’en savoir plus.
- Dans la salle commun, j’ai fait la connaissance d’un Kobold, un soagneur (comme il se nomme lui-même), il m’a à peine jeté un regard, avant de crier qu’il ne voulait pas d’autres victimes. A ce que j’ai compris, la guilde a perdu plusieurs membres récemment. Il m’a jeté un sort et… je vais beaucoup mieux. J’étais effectivement maudit !
- Je pars à la recherche de la druide pour l’informer de la situation, pour en savoir plus et je reste bredouille. Une nuit en forêt me fera du bien.
- Un furet à chier sur mes bottes !!!!
- Je dépose quelques champignons à la guilde. Je n’ai pas compris pourquoi on m’a précisé de tenir mon coin propre, je suis tout ce qu’il y a de plus ordonné et je rapporte souvent de quoi manger.
- Je croise Rori la barbare et le kobold qui lui aussi faisait partie de l’équipe. Il est sous son lit à préparer son antre de dragon. Je serais sans doute mort avant qu’il puisse dévorer des armées entières, mais j’aime cette idée et cette abnégation.
- Rori, ne semble pas avoir comme priorité de guérir.
- Finalement, une nouvelle nuit cauchemardesque aurait eu raison de la volonté de fer de la barbare, je suis soulagé qu’elle daigne se soigner.
- Je parviens à passer des journées relativement calmes. Dormir à nouveau, me fait du bien.
- Je repars pour une nouvelle mission… dans notre plan.
- Je retrouve Rori, c’est sa présence qui m’a décidé à postuler pour cette mission. Non pas qu’elle me rassure, mais son énergie est palpable, cela me rappelle de vieux souvenirs. Kurohimi est une jeune fille intrépide, de même que Kyuubi. Je me surprends à ne pas être surpris par ses étranges cornes. Le demi-orc n’est pas causant et il tente de charmer mes compagnes, grand bien lui fasse.
- Voilà un mage aussi ivrogne qu’efficace. Le chahuteur, le troquet où nous avons déniché le nain, porte bien son nom.
- Nous voilà Dras, la capitale ne me plaît pas, trop grand, trop de monde et, surtout pourquoi une telle citée ne peut venir en aide à un village situé sous son aile ?
- Remonter la rivière me fait du bien, nous avons prévu des vêtements chauds.
- Kyuubi est un.. ; renard ? J’aimerais dire que plus ne m’étonne. Ici ils aiment autant la soupe aux champignons qu’ils détestent bavarder. Heureusement je trouve une piste pour remonter jusqu’à la source de l’énigme.
- Ce manoir me semble hanté… et la petite fille peu fréquentable.
- Des horreurs, une succession d’horreur… j’ai cru mourir, sans doute suis-je mort, un court instant. Personne n’est mort, mais il s’en est fallu de peu.
- Tandis que nous retournes à Rivepin, le village qui nous a demandé de l’aide, je me dis que la mère a dû tomber malade, le père est devenu fou à ce moment-là ou peu après. Il cherche désormais à « sauver » sa fille en tuant les gens alentours pour les besoins de son sombre dessein. Je ne comprends pas les motivations contradictoires de la mère. J’ai toujours des doutes sur la nature exacte de la fillette.
- Les jours passent, je sens toujours le poids de l’inachevé dans mon cœur.
- Une mage, une druide, une prêtresse.. ; que sais-je, est parvenue à prendre compte avec Aya (l’enfant) dans ses rêves… le message n’est pas joyeux, mais au moins semble-t-elle vivante. Nous décidons de chercher des indices et d’enquêter sur comment la sauver. Mes doutes sur sa nature s’estompent (étrangement).
- Coïncidence, le baron de rivepin nous demande à nouveau de lui venir en aide. L’horreur aurait recommencé de plus belle. Tout cela ne me dit rien qui vaille.