Sullivan

Apparence

Description physique générale

Un homme mûr, grand et fin au teint monochrome contrastant avec des cheveux d'ébène. Un visage aux traits anguleux et des yeux jaunes perçants lui donnant un air sérieux. Sa peau d'albâtre est couverte d'habits légers peu communs, une sorte d'uniforme militaire noir et blanc marqué par l'usure et le temps. On peut apercevoir un mot tianais brodé dans le dos du manteau qu'il porte.

Personnalité

Caractère

Distant et introverti aux premiers abords. Il est très porté sur le respect de l'honneur, il n'est pas rigide pour autant surtout face à des situations d'injustices morales ou lorsqu'un allié est en danger. Il n'est pas contre les croyances ou le divin, mais préfère le pragmatisme et la réflexion arbitraire avant tout. De nature curieuse et patiente, il préférera écouter et enquêter pour régler chaque problème sans effusion de sang si possible.

Motivation

Retrouver son honneur

Chercher l'assassin de son ancien employeur

Voyager + éviter au mieux le plan des ombres

Relations

Eiriel

Luomei

Histoire

Origine

Depuis aussi longtemps qu’il s'en souvienne, Sullivan a toujours été orphelin. Plutôt solitaire, il n’a pas d’ami d’enfance. Il survit difficilement dans les - très - sombres ruelles de la Sombre Absalom. Le vol à l’étalage était son gagne-pain. Remarqué une première fois par un groupuscule de voleurs, il est utilisé comme bouc-émissaire lors d’un casse d’une échoppe de magie occulte. Ne se laissant pas abattre, il a tout fait pour prouver son innocence, y compris enquêter par ses propres moyens. Sullivan n’a pas eu gain de cause. Cependant, ceux qui l’ont accusé ont vu en lui un potentiel et ont proposé un compromis : il enquête pour eux et le gang abandonne les poursuites. Sullivan coopère, un temps seulement, car la nature et les débouchés de ces enquêtes menaient le plus souvent à des chantages, ce qui rebutait le fetchling assoiffé de justice. Avec les dernières ressources qui lui restent, Sullivan s’enfuit vers Absalom pour faire nouveau départ.

Après être parti de Shadow Absalom pour rejoindre le plan matériel, Sullivan, désorienté, erre dans la ville. Sur la place du marché il rencontre un riche marchand itinérant nommé Quan Fen [prononcé Kwan Fèn] ; un humain tianais venant de la ville portuaire Zetang à Tianjing vendant ses articles peu communs. Il lui raconta avec entrain sa vie et l’histoire de ses produits phares : des éventails à plume de tengu, des tongs des ombres, divers objets ou ornements bénis et des fourrures exotiques. La joie de vivre du marchand contamina Sullivan, qui partagea en retour un bout de son histoire. Quan Fen ému, proposa alors un travail de garde du corps pour l’aider à démarrer sa vie, le fetchling accepta avec le sourire. La mission consistait à voyager d’Absalom jusqu’à la maison du marchand, au Tian. Un trajet assez long mais lucratif pour le commerce, avec quelques péripéties : c’était sa route de la soie à lui.

Anecdotes du voyage avec le marchand :

‘-> Le Miroir Sans Reflet (Kalsgard)

En traversant les nombreux marchés de Kalsgard, Sullivan a repéré un miroir ancien dans une boutique de curiosités. Mais son reflet n’y apparaissait pas. Quand il l'a frôlé, une silhouette sombre — son double d’ombre — a brièvement tenté de l’agripper. Il a fait voler le miroir en éclats sous le regard horrifié du marchand... qui a ensuite offert l’objet brisé gratuitement pour qu’il parte au plus vite.

“Certains objets ne montrent pas ce qu'on est, mais ce qu'on fuit.”

‘-> Le Pacte du Carrefour Gris (Couronne du Monde)

Dans une région nébuleuse de la Couronne du Monde, le convoi a été stoppé par des brumes anormales. Sullivan a vu un vieux cavalier masqué surgir d’un sentier qui n’existait pas quelques instants plus tôt. Il a proposé un "duel de silence" pour laisser passer les voyageurs. Sans parler, les deux se sont affrontés aux gestes et à l’intention. Le garde a gagné... mais depuis, son ombre s’agite parfois indépendamment.

“Je n’ai pas tout à fait gagné ce duel. Je l’ai seulement terminé.”

‘-> Le Singe aux Cent Doigts (Forêt des Esprits)

En longeant la lisière des forêts interdites, Sullivan a dû affronter un singe corrompu par une essence chaotique — la créature avait des mains humaines supplémentaires qui poussaient de ses flancs. Il l’a tuée, mais une des mains a ensuite tenté de s’agripper à la jambe du marchand durant leur sommeil. Ils l’ont fait brûler au feu sacré d’un temple local.

“Parfois, on arrache des choses à l’ombre. Parfois, elle arrache aussi.”

‘-> Les Larmes du Messager (Minkai)

Au passage d’un col, un messager mort a été retrouvé, tenant une lettre adressée à un être aimé. Sullivan voulait l’ignorer, mais Quan Fen a insisté pour transporter la lettre. Le garde l’a livrée, et une semaine plus tard, une prêtresse aux habits tigrés l'a trouvé dans une taverne et lui a remis une amulette porte-bonheur en silence.

“Il faut parfois transporter le poids des morts pour alléger le fardeau des vivants.”

‘-> Le Vin de la Langue Perdue (Tianjing, Zetang)

Convié à un banquet dans une maison noble, Sullivan a été contraint de goûter à un vin rare, dit "des oubliés", censé célébrer les invités venus de loin. Pendant une heure, il a perdu la capacité de parler toutes les langues sauf celle du Royaume des Ombres. Seul le vieux patriarche de la famille Tian l’a compris... et lui a demandé de raconter une histoire qu’aucun autre ne devait entendre.

“Ce n’est pas quand tu cries que tu es écouté, c’est quand les autres ne peuvent que t’écouter.”

Le voyage touchait à sa fin, le marchand et le garde avaient lié une amitié solide et sincère. Sur le palier de la maison de Quan Fen, le fetchling se sentait triste et redoutait de ne plus voir son ami. Voyant l’expression de Sullivan, l’homme l’invita à entrer et lui proposa à nouveau un travail de garde, cette fois-ci à durée indéterminée. Sullivan n’en profita que peu de temps, car un drame allait briser à jamais cette vie tranquille.

Quan Fen s’était attiré des ennemis au fil des années de commerce ; l’un d’eux passa à l’acte et tua de sang froid le marchand. Sullivan n’ayant pas eu le temps de le protéger, poursuivi l’assassin et attrapa la cape de l’assassin ; son œil s’attarda sur le fourreau portant la signature d’un artisan, celui d’une petite échoppe en Absalom. L’ennemi finit par s'échapper, mais le garde savait désormais où chercher en premier lieu.

Sullivan a voyagé pour chercher l’assassin de son ex-employeur, mais cette fois-ci, enquêter seul s’avérait trop difficile. Sa piste l’a mené jusqu’à Absalom et il en profita pour se renseigner sur la guilde de Ravel et se racheter un honneur. Le réseau de Ravel étant un excellent moyen de retrouver l’assassin en plus de se faire des alliés en chemin.