Varn Ismar

Apparence

Description physique générale

Varn Ismar est un homme massif, bâti comme un mur, aux épaules larges et à la carrure marquée par de nombreux combats. Son visage est encadré par une barbe noire soigneusement taillée, parsemée de plusieurs cicatrices. Ses cheveux sont courts, coupés de manière pratique, avec les côtés plus ras que le dessus.

Il porte une lourde armure sombre finement travaillée, qui épouse sa carrure plutôt qu’elle ne l’encombre. . Sa posture droite, ses mains abîmées par les armes et la façon qu’il a d’observer les autres en silence donnent immédiatement l’impression d’un vétéran prêt à prendre la responsabilité de ceux qui l’entourent.

Personnalité

Caractère

Varn est un homme droit et loyal, mais jamais aveuglément. Il offre sa fidélité à ceux qui la méritent et ne supporte ni la lâcheté ni la trahison. Quand il se place sous l’autorité de quelqu’un, c’est parce qu’il a jugé cette personne digne d’être suivie. Dans le cas contraire, il préfère rester seul plutôt que de servir un maître indigne. Sa parole a valeur de serment et il attend la même rigueur chez les autres.

Il porte en lui une noblesse naturelle, faite de fierté maîtrisée et de sens du devoir. Lorsqu’il accepte une mission, il l’accomplit jusqu’au bout, quelles que soient les difficultés ou les ordres à exécuter, tant que ceux-ci ne piétinent pas l’honneur qu’il s’est reconstruit. Varn n’élève pas la voix pour rien, mais quand il parle, ses hommes l’écoutent. Pour lui, commander ne signifie pas se croire au-dessus des autres, mais se tenir en première ligne et assumer les conséquences de ses choix.

Motivation

Varn est guidé avant tout par l’honneur, la fierté et la quête de gloire. Il veut que son nom, et celui de ceux qu’il sert, restent dans les mémoires. Depuis la trahison de son ancien comte, il a juré de ne plus jamais laisser quelqu’un salir son honneur sans en payer le prix. Il est prêt à tout pour atteindre ses objectifs, y compris se salir les mains, tant que cela ne brise pas le code qu’il s’est forgé: pas de lâcheté, pas de trahison envers ceux qu’il a choisis de suivre.

Lorsqu’il juge son employeur digne, Varn se prend même à rêver plus grand que lui. Il imagine des batailles victorieuses, une réputation qui s’étend, une bannière respectée partout. Il combat alors non seulement pour sa propre gloire, mais pour que son chef soit reconnu à sa juste valeur. Dans ces moments-là, la réussite de l’autre devient presque une extension de la sienne.

Histoire

Origine

Varn Ismar naquit au sein d’une petite maison noble, modeste mais respectée. Dès son plus jeune âge, il fut élevé dans le devoir, la discipline et la notion presque sacrée de loyauté. À trente-deux ans, il était devenu commandant d’un régiment d’infanterie lourde, au service d’un comte à qui il avait juré fidélité. On le connaissait pour sa droiture, sa parole inébranlable et sa capacité à maintenir ses hommes soudés même dans les pires conditions.

Un jour, un vassal du comte réclama l’intervention militaire contre une rébellion naissante. L’ordre fut donné de mater la révolte sans laisser place à la négociation. Varn mena la mission comme il le devait, mais le soulèvement n’était qu’un assemblage de paysans terrorisés, pas des insurgés déterminés. La violence de l’opération fit gronder l’opinion publique, déjà méfiante envers le comte. Face à la colère qui montait, le seigneur décida de se protéger. Il accusa Varn d’avoir agi seul et ordonna son arrestation pour apaiser les foules.

La trahison frappa Varn de plein fouet. Il comprit qu’il avait offert sa loyauté sans mesure à un maître prêt à sacrifier ses propres hommes pour sauver son prestige. Refusant de devenir le bouc émissaire d’un tyran, il s’enfuit. Ils s'ensuivirent des mois d’errance où il marcha sans direction, rongé par le déshonneur et l’amertume, incapable de trouver un but après avoir perdu ce qui donnait du sens à sa vie.

Un jour, sa route croisa celle d’un groupe de bandits. Il les dispersa avec une efficacité froide, puis, voyant une opportunité de reconstruire quelque chose de plus digne, il transforma les survivants en une petite compagnie de mercenaires. Sous sa direction, ces hommes autrefois sans foi ni loi devinrent un groupe discipliné, animé par un code simple et strict.

Le destin finit par se jouer de lui. Un contrat arriva, offert par un noble cherchant à renforcer ses troupes dans un conflit contre un rival. Ce rival n’était autre que le comte qui l’avait trahi. Varn accepta sans hésiter. La guerre fut brève. Le camp qu’il servait cette fois remporta la victoire et, lors de la prise du manoir ennemi, Varn fit face à son ancien maître. Le comte le supplia, tenta de justifier, tenta de survivre. Varn n’écouta pas. Ce jour-là, il effaça la blessure qui le hantait depuis des années et retrouva son honneur.

La réputation de sa compagnie grandit. Varn devenait un capitaine mercenaire respecté, dur mais juste. C’est à cette époque, près de Restov, qu’il rencontra une jeune fille d’environ seize ans. Elle n’avait ni l’expérience ni l’assurance d’un soldat, mais sa détermination et sa retenue l’impressionnèrent immédiatement. Il lui proposa de rejoindre sa compagnie et devint son mentor. Cette jeune recrue, c’était Aliénor.

Les années passèrent. Sa compagnie finit par se dissoudre, chacun poursuivant sa route pour des raisons différentes. Varn se retrouva de nouveau seul, en quête d’un avenir qui ne trahirait ni ses principes ni le nom qu’il portait.

La guilde Ravel entra dans sa vie à ce moment précis. On lui proposa une place, une cause, un foyer capable de remplacer celui qu’il avait perdu deux fois. Il accepta sans hésiter. Aujourd’hui, Varn Ismar est un membre loyal, zélé et profondément attaché à la guilde. Il la considère comme sa patrie nouvelle et rêve de la voir prospérer, s’élever et devenir une force respectée dans ce monde dans lequel l’honneur se perd trop facilement.