On ne va pas en faire toute une montagne
Date : Jeudi 01/04/2021 18:30 (4h)
Joueurs : 5/5
MJ : J'rome
Synopsis
Les Ravéliens ont déposé leur rapport, la carte de la région a été tracée, les dangers nommés. Mais le sont-ils vraiment ? Ces derniers jours un détail troublant refait surface dans la mémoire des aventuriers : sous la Montagne, ils jureraient avoir aperçu des galeries, creusées par d'étranges outils et éclairées d’une faible lueur bleutée.
Leur mémoire avait-elle inconsciemment omis ce détail, les protégeant par la même de l’éventuel danger des lieux et de ses occupants ?
Il vous faut en avoir le cœur net aventurier. Le temps n’est plus à la peur au sein de Ravel, mais à la découverte. Bouclez vos paquetages, sortez les boussoles, il vous faut remonter la rivière jusqu’au site de l’incident.
Une fois postés devant le portail, vous observez à travers que le nuage de poussière soulevé par la montagne semble enfin se dissiper. Les rochers auraient cessé de pleuvoir du ciel, désormais sertis tels de l’obsidienne dans le sol de cette forêt dévastée. Autrefois pleine de vie, un lourd silence y règne désormais.
(HRP : Prenez le temps de lire le rapport de « Un petit pas pour l’un… », ça peut valoir le coup. Je vais mettre à jour le wiki du monde. A bientôt )
Le portail passé, Kalrug rappelle les éléments connus de la région et brièvement la dernière aventure en ces contrées.
A la place d’une forêt luxuriante ils sont à présent dans une région désolé à la roche nue, sans bruit, à l’évidence le passage de la montagne a engendré de la destruction.
La trace est enfantine à suivre, le groupe longe la rivière déjà connue avant d’en voir un bras s’écouler dans une grotte.
Rentrant/sautant dans celle-ci ils découvrent une adorable maisonnette.
Ils n’ont pas le temps de la visiter que des bruits les attire au beau milieu d’un combat : des pas beaux contre d’autres pas beaux.
Quel parti prendre ? les aventuriers se retiennent, quand un des chefs les appelle et veut qu’ils « commercent » avec eux, après les avoir aidés.
Ils ont l’air d’être ceux agressés, le choix est fait et le combat qui suit est rapide : les ennemis ne sont pas de taille.
Il s’avèrera que ce sont des Dero, ils ne parlent pas de langue connus du groupe.
Les Svins, dont le groupe a aidé la cause, parlent vaguement le gnome, sauf le chef, appelé le « boss » qui parle commun.
Toujours est-il qu’il veut que l’on récupère ses papiers, Bobkeith son second sans doute, veut lui plutôt que l’on retrouve ses compagnons dans les tunnels plus lointains.
S’en suit plusieurs combats, notamment contre un nécromant Dero, ou son acolyte qui utilise les tuyaux de grosses citernes qui semblent contenir un poison sous formes de nuages de spores.
Farfou notamment tombera endormi après inhalation, il ne sera pas le seul à se faire piéger par ces étranges bombonnes.
Ce sera l’occasion de délivrer d’étranges furets géants utilisés par les Svins comme animaux de trait.
Farfou en rêve encore.
Après cela les aventuriers trouveront les derniers Svins encore en combat contre quelques Dero, et les aideront à s’en débarasser.
Croyant en avoir fini avec les combats, il s’apercevront, Ténèbre surtout, que l’aventure n’était pas finie : une énorme bête pleine de bras (4) et de dents, un gug visiblement l’a attaqué et a essayé de l’emmener dans les profondeurs de sa grotte.
Le combat fut acharné, Ténèbre sauvé et la bête terrassée, non sans mal.
Pendant ce temps là la grotte était de plus en plus inondée, et il fallut charger d’urgence les furets géants afin d’évacuer les survivants et un maximum de denrées.
Une fois à l’extérieur les aventuriers prirent toutes les informations possibles :
Les Dero sont les ennemis ancestraux des Svins, ils voulaient leur voler notamment les bonbonnes de spores qui leur servent à peu près à tout : médecine, nourriture… ils cultivent pour cela des champignons.
Pour les attaquer ils profitaient également de l’inondation de la grotte.
Les Svvins ne sortent jamais de leur grotte, à l’exception du « Boss » qui marchande sur l’unique route qui partait de leur grotte à destination d’un village.
Nous nous séparâmes en très bon termes, surtout car nous avions sauvé les livres de compte du Boss…
Kalrug relate ainsi cette aventure.