Profil Joueur

Deilaros Gomorah

Apparence

Description physique générale

La première impression que l’on garde de lui est celle d’une silhouette saisissante, à la fois élégante et étrangère, marquée par un héritage que peu de mortels peuvent revendiquer. Sa stature dépasse celle des humains ordinaires, et non seulement en raison de son torse de centaure : tout en lui semble construit pour attirer les regards. Ses épaules sont larges, son port est altier, et son allure respire la noblesse.

Son visage porte déjà les marques de sa double ascendance. Sa chevelure, d’un blond pâle presque cendré, retombe en mèches désordonnées autour de traits anguleux, au charme froid et aristocratique. Ses yeux, d’un bleu clair tirant parfois vers l’acier, sont traversés de reflets écailleux qui leur donnent l’éclat troublant de gemmes vivantes. On dit que ceux qui croisent son regard ont l’impression d’y voir briller, l’espace d’un instant, une pupille fendue de dragon. Des écailles fines et nacrées apparaissent par endroits : sur sa tempe gauche, sous son œil droit, et le long de sa gorge. Loin de l’amocher, elles ajoutent à son étrangeté séduisante, comme si son sang draconique perçait la chair humaine pour réclamer sa place.

Deux cornes blanches recourbées vers l’arrière, semblables à celles d’un dragon juvénile, jaillissent de ses tempes. Elles sont parcourues de stries naturelles, comme sculptées par le temps, et se mêlent à ses mèches blondes qui en soulignent la courbe. Autour de ses oreilles pendent de menus anneaux métalliques, discrets mais raffinés, rappelant peut-être l’artisanat d’Yblidos, où l’esthétique et l’ostentation se mélangent souvent.

Son cou, long et gracieux, est partiellement couvert d’un collier d’écailles blanches qui s’étendent comme une parure naturelle, mêlée à un foulard de soie replié sous son manteau. Ses vêtements, taillés dans des étoffes sombres et élégantes, sont relevés de broderies métalliques et de pièces ouvragées. Une fibule en forme de croissant d’or orne son col, tandis qu’un bijou d’émeraude enchâssé dans un entrelacs d’or ceint sa poitrine. Rien n’est laissé au hasard : chaque détail de sa tenue traduit à la fois sa maîtrise de lui-même et la fierté qu’il tire de son héritage.

Mais c’est son corps équin qui achève de donner tout son poids à son apparence. Sa robe est d’un brun sombre, presque noir sous certains éclats de lumière, et parcimonieusement marbrée de reflets écailleux qui apparaissent comme des taches irisées le long de ses flancs et de ses cuisses. Ses pattes puissantes, nerveuses, se terminent par des sabots d’onyx légèrement veinés de gris clair. Lorsqu’il se déplace, chacun de ses pas dégage une impression d’ancrage, comme si la terre reconnaissait le poids de son sang. Les muscles de ses jambes se contractent et se détendent avec une souplesse qui trahit à la fois force et élégance.

Sa queue, longue et fournie, est également parsemée de mèches blondes se mêlant à des reflets d’écailles. Quand il se tient immobile, elle bat parfois doucement l’air derrière lui, comme pour rappeler sa nervosité contenue ou la part plus animale de sa nature.

Tout dans sa présence évoque un mélange de disciplines : la noblesse martiale d’Yblidos, royaume de contrastes où la beauté se mêle aux intrigues, et la brutalité d’un sang draconique jamais totalement apprivoisé. Son odeur même porte cette dualité : un parfum de cuir travaillé et de pierre polie, mais aussi une note plus minérale, presque métallique, rappelant la poussière chauffée par un souffle ardent.

On pourrait croire à un prince issu des récits mythiques, un héritier des temps anciens où les dragons et les mortels scellaient encore des pactes. Pourtant, ses traits froids et son regard pénétrant rappellent vite que son héritage n’est pas seulement un ornement : il en est aussi un fardeau, une marque indélébile, et il porte ce fardeau avec autant d’orgueil que de gravité.

Tenue et accessoires

Deilaros porte une armure de Gray Maiden, celle-ci fut récupérer durant un contrat de mercenariat, en récompense de mission, récupérer sur des cadavres. Il ne porte par le casque de façon habituel, ayant demander à retirer la visière pour carder le coté casque avec un crin

Personnalité

Caractère

Deilaros est un être de silences et de retenue, marqué dès l’enfance par la cruauté des autres. Ses cornes, ses écailles et sa nature hybride firent de lui un sujet de moqueries constantes dans les plaines d’Yblidos, et ces blessures invisibles forgèrent sa timidité et son manque de confiance. Les mots, il ne les a jamais vraiment maîtrisés : trop lents, trop hésitants, ils se brisaient sur ses lèvres avant d’avoir trouvé leur place. Il a grandi persuadé que parler, c’était offrir une arme à ceux qui se riaient de lui. Alors il a choisi un autre langage : celui de ses actes. Là où il échoue à convaincre par ses paroles, il s’impose par sa force tranquille, son corps massif devenant un rempart pour ceux qui en ont besoin. Protecteur par instinct, il prend les coups, porte les fardeaux, et se dresse comme un bouclier vivant, trouvant dans ce rôle une dignité qu’on lui avait refusée enfant. Pourtant, derrière cette carcasse de centaure draconique, se cache une simplicité désarmante : un sourire timide, offert même dans la boue ou le sang, qui suffit souvent à apaiser les craintes de ses compagnons. C’est Élyra, sa seule amie d’enfance et sa moitié de combat, qui lui a appris à voir de la valeur dans ses silences et qui a cru en lui quand personne ne le faisait. Elle est devenue héro-dieu, tandis que lui reste en chemin, animé par le désir de la rejoindre et de marcher à ses côtés parmi les immortels. Sa foi en Upion et Warrik se reflète dans chaque geste : vivre simplement, sourire malgré la douleur, protéger sans condition. Deilaros n’a rien d’un orateur ou d’un meneur ; il n’a que son serment, son sourire discret et son corps offert en rempart. Mais dans ce silence habite une force obstinée, et ceux qui marchent à ses côtés apprennent vite que ce sont là des promesses plus solides que tous les discours.

Motivation

Deilaros ne cherche ni la gloire ni la richesse. Ses pas ne sont pas guidés par l’avidité des mercenaires qu’il a jadis côtoyés, ni par la soif de reconnaissance d’un peuple qui l’a rejeté enfant. Ce qui le pousse à avancer est plus intime, plus tenace : un serment silencieux né au cœur de son enfance brisée. Élyra fut la seule à tendre la main quand tous se détournaient, la seule à voir en lui autre chose qu’un monstre ou un paria. Elle fut son amie, sa moitié de combat, celle qu’il protégea quand ses blessures l’empêchèrent de lever un bouclier. Et quand elle s’éleva au rang d’héro-dieu, il comprit que son propre chemin ne pouvait plus se limiter aux routes de poussière et aux contrats sanglants. Son but n’est pas seulement de survivre ou de se battre : il veut devenir digne de la rejoindre, atteindre à son tour cette apothéose réservée aux rares élus. Chaque bataille qu’il livre, chaque pas qu’il franchit, chaque sourire qu’il arrache à la douleur est une offrande, un pas de plus vers ce rêve. Sa maladresse, ses silences, son manque de confiance, il les porte comme des cicatrices, mais refuse d’y céder. Car au-delà de ses faiblesses, il n’y a qu’un seul désir qui l’habite : être un jour l’égal d’Élyra, non pour la surpasser, mais pour marcher à nouveau à ses côtés, là où les dieux sourient à ceux qui ont tenu leurs serments.

Relations

Élyra : sa seule véritable amie d’enfance, la seule à l’avoir traité avec bienveillance quand sa différence faisait de lui un paria. Blessée trop tôt pour porter un bouclier, elle trouva en Deilaros son protecteur et sa moitié de combat. Ensemble, ils partagèrent les épreuves de la jeunesse et des champs de bataille, jusqu’au jour où elle s’éleva au rang d’héro-dieu. Depuis, Deilaros porte encore le serment silencieux de la rejoindre, marchant sur la voie des héros pour devenir digne d’elle.

Ravielle : Fossoyeuse, elle est quelque peu froide mais son respect envers les morts et leur dernière demeure la rend humaine au yeux du centaure, une personne honorable à protéger qui frappe avec la même force qu'Elyra

Rory (NPC) : Guerrière à l'aura draconique, Deilaros souhaite l'aider, non seulement par envie mais aussi car il estime que son but premier pour son ordre, il aurai aimer rencontrer ces personne plus jeune

Histoire

Origine

Deilaros naquit dans les plaines d’Yblidos, sous le signe du malheur. Ses cornes blanchâtres, ses yeux d’un éclat étrange et les plaques d’écailles qui marquaient son cou le désignèrent aussitôt comme différent. Dans une société rude où la force et la conformité faisaient loi, il fut un paria dès l’enfance. Les autres enfants l’appelaient “dragon muet”, “monstre boiteux” ; ils se moquaient de ses silences et de ses maladresses, le frappaient parfois à coups de cailloux. Car Deilaros n’avait pas la facilité des mots : chaque phrase lui coûtait, chaque syllabe semblait s’arracher à lui avec lenteur. À force d’être raillé, il apprit à se taire. Il grandit convaincu que ses silences valaient mieux que ses paroles, et que son seul langage serait celui de ses actes.

Dans ce désert de cruauté, il y eut pourtant une lumière : Élyra. Elle seule ne détourna jamais les yeux. Elle rit avec lui, et non de lui ; elle attendit patiemment qu’il trouve ses mots, et lui dit que ses silences avaient plus de valeur que les bavardages des autres. Quand un accident brisa ses rêves d’enfant, blessée, elle ne put plus jamais tenir un bouclier.
Deilaros prit sa place devant elle. Il devint son rempart, son protecteur, et elle devint sa moitié de combat. Là où ses bras tremblaient, son courage flamboyait. Elle était sa voix, il était son bouclier. Ensemble, ils apprirent à survivre dans les plaines d’Yblidos, inséparables malgré leurs faiblesses.

À l’adolescence, la faim et la misère les jetèrent dans les camps de mercenaires. Deilaros découvrit alors la dureté de cette vie : les ordres aboyés, la boue, les cris, les morts sans sépulture. Mais il trouva aussi un rôle qui donnait sens à son existence : il se dressa toujours devant les autres, encaissant pour ses compagnons, partageant son pain, souriant même quand tout s’écroulait. Élyra, malgré ses blessures, marqua les esprits par son rire et son obstination. On commença à chanter son nom, non pour ses victoires martiales, mais pour sa lumière intérieure. Et un jour, cette lumière fut reconnue par les oracles eux-mêmes : Élyra s’éleva au rang d’héro-dieu.

La veille de son ascension, dit-on, elle serra Deilaros et murmura : « Ne me laisse pas… » Lui resta muet, incapable de promettre, mais son cœur comprit. Pour la rejoindre, il devrait quitter Yblidos, quitter cette terre de poussière et de mépris, et devenir plus grand que lui-même. Car seuls les héros-dieux peuvent marcher ensemble.

Depuis ce jour, Deilaros a pris la route. Inspiré par les récits d’Upion et Warrik, il a choisi de vivre selon leurs idéaux : sourire malgré la douleur, protéger sans condition, tenir ses serments. Sa foi n’est pas faite de prières éloquentes, mais d’actes simples. Chaque pas qu’il fait, chaque vie qu’il défend, chaque coup qu’il encaisse est une offrande silencieuse pour devenir digne d’elle.

Ravelien

Aujourd’hui, on peut le trouver à Absalom, dans la guilde de Ravel. Son allure de centaure draconique attire les regards, mais derrière cette silhouette imposante se cache un être timide, peu sûr de lui, maladroit avec les mots. Pourtant, ceux qui marchent à ses côtés découvrent vite qu’il est un compagnon solide, un protecteur sincère, un sourire obstiné au milieu de l’adversité. Et si on lui demande pourquoi il se bat, il ne trouve pas de discours flamboyant. Il baisse les yeux, cherche longtemps ses mots, et finit par dire simplement :  "Pour elle. Pour Élyra."

Card image
Race
Centaur
Genre
Masculin
Lieu de Naissance
Yblidos
Taille
245
Poids
95
Peau
Clair
Cheveux
Blond
Yeux
Azur