Petit mais robuste, il mesure à peine plus d’un mètre, avec une carrure forgée par des années de travail aux champs. Sa peau hâlée trahit ses journées passées sous le soleil, et ses mains sont calleuses, témoins d’une vie de labeur. Ses cheveux bruns et en bataille encadrent un visage rond, toujours éclairé d’un sourire franc, même au cœur du danger. Ses yeux noisette pétillent d’une vivacité mêlée de bravoure et d’un brin de malice typique des halfelins.
Il porte des vêtements pratiques de fermier, réajustés pour ses aventures : une chemise simple, une veste renforcée de cuir et un pantalon solide, souvent tachés de terre ou de boue. Ses pieds nus, larges et recouverts d’un léger duvet, sont faits pour courir dans les champs comme sur la route. À sa ceinture pendent quelques outils agricoles recyclés en armes de fortune, rappel constant de ses origines modestes.
téméraire, il ne fuit pas devant le danger, même quand il serait plus sage de courir. Son instinct de fermier lui a appris que certaines choses ne se résolvent que par l’obstination et le cran.
ses racines paysannes restent au cœur de ses choix. Il se sent responsable de protéger les humbles, les travailleurs et les innocents, comme il protégeait autrefois ses champs.
il traite son éidolon non pas comme un monstre, mais comme une force de la nature, semblable aux pluies nourrissantes ou aux sols fertiles : parfois dangereux, toujours nécessaire.
Né dans une petite ferme isolée, dans le Nirmathas, au milieu des champs de légumes et des vergers, ton halfelin a grandi avec les mains dans la terre et le cœur rempli de courage. Sa famille n’était pas riche, mais elle avait ce qui comptait : le travail honnête, la chaleur du foyer et la capacité à se relever après chaque coup dur. Comme beaucoup de fermiers halfelins, il a appris à faire face à la rudesse du monde rural avec un sourire, une chanson, et un brin de bravoure naturelle.
Très tôt, il remarqua quelque chose d’étrange dans les sols de ses champs. Là où il travaillait, la terre semblait frémir, les flaques de pluie bouillonnaient parfois sans raison, et des petites créatures gluantes semblaient l’observer depuis les sillons humides. Un jour, alors qu’il luttait contre une bête sauvage venue piller les récoltes, une force tapie dans l’ombre s’éveilla : une forme monstrueuse, à moitié bête, à moitié fluide corrosif, jaillit à ses côtés pour le protéger. Ainsi se manifesta son éidolon, une créature acide qui semblait avoir dormi depuis toujours dans les entrailles de la terre, liée à lui par des fils invisibles.
Loin de s’en effrayer, le halfelin accueillit cette nouvelle puissance avec son courage habituel. Il y vit une chance : défendre sa famille, sa communauté et prouver qu’un simple fermier pouvait changer son destin.