Purvashiva

Apparence

Description physique générale

Grande Nagaji avec une collerette de cobra. Ses jambes et son cou en particulier sont très musclés, et ce dernier peut se déployer à une distance inattendue en un instant. Elle a une longue queue de serpent, et l'utiliser plus régulièrement pour les tâches quotidiennes que ses bras, qu'elle semble presque oublier par moments.

Corps et visage

Ses jambes et son cou en particulier sont très musclés, et ce dernier peut se déployer à une distance inattendue en un instant. Son regard, aux iris de couleur vive, est d'autant plus intense que les écailles de sa tête sont plus foncées comparées au reste de son corps.

Signes distinctifs

On ne la voit jamais bras nus, uniquement avec ce qui pourrait être soit une armure, soit des prothèses, d'une esthétique assez inhabituelle et fabriqué dans un métal ressemblant à l'argent. Quand ils sont maintenus dans la bonne position, ils évoquent des serpents prêts à mordre. Il s'agit effectivement de prothèses; elle n'a plus que des moignons à la place des bras.

Tenue et accessoires

Tenue assez simple en tissu léger d'un style commun chez les Nagaji, avec quelques ornements sur la tête, les griffes des pieds, et les vêtements.

Personnalité

Caractère

Purvashiva est attirée par la bagarre et la violence, mais a appris à ne pas déclencher de combat inutilement. Néanmoins, elle est clairement dans son élément quand elle peut faire couler le sang et montrer la maîtrise et la puissance de son corps comme arme.
Hors des conflits violents, elle s'occupe et se rend utile, presque mécaniquement, ou s'intéresse aux questions spirituelles et divines.
Elle a un instinct familial qui tend à se développer plus ou moins contre son gré à force de passer du temps avec d'autres individus peu recommandables, surtout si ils cherchent et trouvent facilement les ennuis.

Motivation

Rembourser l'argent qu'elle doit à sa vieille mère adoptive, Prim Bani, et s'occuper d'elle.
Accessoirement, avancer dans sa recherche spirituelle... et en apprendre plus sur ses prothèses.

Relations

Prim Bani (qu'elle appelle "Mama Bani" par affection), la femme qui l'a élevée et a décidé de vivre à Absalom. Elle est mystérieuse, révèle très peu de son apparence même envers les membres de sa "famille", mais semble effectivement atteinte par les affres du temps. Ayant enseigné le contrôle de son énergie vitale à Purvashiva et d'autres de ses enfants adoptifs, elle a clairement des connaissances martiales poussées.
L'ayant suivie à Absalom, il y a aussi 3 anciens membres de son gang qui n'ont qu'un succès très relatif pour se reconvertir à une vie moins criminelle. Elle les voit comme ses petits frères et sœurs, un peu débiles, et ayant besoin d'une bonne baffe de temps en temps pour les remettre dans le droit chemin (ou du moins un qui les mènera beaucoup moins sûrement vers la mort et la souffrance), mais pas bien méchants.

Histoire

Origine

Purvashiva était une gamine des rues de Katapesh avant de se faire adopter par une femme mystérieuse, Prim Bani. Cette personne était à la tête d’un gang, « Les Forgés de la Terre », qui avait deux particularités : il était constitué presque exclusivement de ses propres enfants adoptés au fil des années (mais personne ne sait si elle a des enfants biologiques), et presque tous étaient dotés de prothèses ou d’accessoires en métal partageant une même esthétique délicate.
Purvashiva ne rejoint officiellement le gang qu’après une nuit tragique. La maison de sa « mère » fut incendiée, mais seule la nagaji y était présente, endormie après s’être occupée des tâches ménagères. Elle survécut mais perdit ses bras dans l’incendie ; cependant, elle s’accrocha à la vie et à la continuation de sa routine, même très maladroitement. Prim Bani en fut émue. D’abord, elle prit le temps d’enseigner ses techniques de manipulation de l’énergie vitale à Purvashiva, puis, satisfaite de son apprentissage, lui fit installer une double prothèse des bras qui tenait plus de l’œuvre d’art que d’un appareil médical. Elle était belle et légère, et les mains pouvaient être pliées de façon à ressembler à des serpents. Le style ressemblait beaucoup aux accessoires et prothèses dont les autres membres étaient dotés, mais personne ne l’éclaira quand à ses origines. Pire, on lui fit comprendre qu’elle devait désormais une forte somme à sa chère « maman » qui avait avancé l’argent pour l’appareil, et que si elle voulait faire sa vie en dehors de la famille, cela n’était pas une option. Cet argent serait gagné, évidemment, en effectuant des services au sein du gang.
Purvashiva était dotée d’une aura particulièrement mystique et intimidante dès lors, et elle était présentée comme une espèce d’avatar à triple tête de serpents de Diomazul (une idée avancée par ceux qui étaient plus familier avec son culte), qui ne resterait docile que tant que les cibles du gang ne faisaient rien pour déclencher des hostilités. Ironiquement, elle n’utilisait jamais ses bras artificiels pour le combat, car même avec la dextérité apportée par les techniques martiales apprises par son maître, elle les considérait peu solides et inadaptés pour les actes de violence ; les pieds, la queue, et surtout, les crocs perchés sur un long cou extensible étaient des armes bien plus dangereuses.
Finalement, la matriarche, devenue vieille, déclara qu’elle quittait la tête du gang pour prendre une retraite bien méritée, et déménageait pour Absalom, très loin de ses ennemis. Faute de membre à la fois suffisamment charismatique et intelligent pour la remplacer, il se dissout. Certains suivirent leur mère adoptive dans sa nouvelle ville, et Purvashiva en faisait partie, car elle voulait prendre soin de la vieille femme. Elle décida de se reconvertir comme aventurière, car ses talents s’y prêtaient très bien. De plus, elle voulu prendre le temps de réfléchir à sa foi. Diomazul n’était pas un dieu qu’elle voulait suivre, en partie parce qu’elle n’a jamais aimé ne jamais déclencher d’hostilité.
C’est seulement une fois qu’elle avait le temps de réfléchir aux dieux, ne recevant plus d’ordre de Prim Bani, qu’elle réalisa qu’elle ne savait presque rien d’elle. Quel dieu vénérait-elle ? Était-elle seulement de ce plan ? D’où sortaient ces accessoires et prothèses ? Avaient-ils un réel intérêt, en dehors de l’esthétique ?

Ravelien

Mercenaire pour Ravel, en fin de compte, ce n'est que très peu différent de bandit à Katapesh.