Varuta est un Vanara imposant et énigmatique, dont l’apparence robuste contraste avec la tristesse et la douleur qui l’habitent. Son corps est recouvert d’une épaisse fourrure brun foncé, douce et dense, qui laisse son torse nu, exposant une peau brune et des muscles bien définis. Les années de discipline martiale sont visibles dans chaque contour de son corps : ses bras longs et puissants, ses épaules larges, et son torse sculpté témoignent d'une force naturelle et d'une agilité exceptionnelle.
Son visage est un mélange fascinant de sérénité et de mystère. Une large crinière de fourrure sauvage encadre son visage allongé, descendant sur ses épaules en vagues indomptées. Mais ce qui attire le plus l’attention, ce sont les marques rouges vives sur son visage, qui ressemblent à une peinture de guerre ou à des symboles anciens. Ces marques, qui entourent ses yeux, ne sont pas le fruit d’un choix, mais des marques de naissance, gravées dans sa chair depuis sa venue au monde. Elles lui donnent un air à la fois mystique et inquiétant, renforçant l’idée qu’il est lié à quelque chose de plus grand que lui-même, un destin qu’il ne peut fuir.
Les yeux de Varuta sont d’un rouge profond, presque enflammé, comme si une colère brûlait constamment derrière son regard. Ces yeux perçants trahissent une souffrance qu’il tente de dissimuler derrière son attitude souvent espiègle. Alors qu’il sourit et plaisante, son regard reste chargé de la tristesse d’un homme qui porte un lourd fardeau. Il utilise ces marques rouges, rappel constant de son héritage et de sa douleur, pour intimider ses ennemis et rappeler à lui-même la quête inachevée de vengeance qui guide ses pas.
Son apparence, bien que marquée par la mélancolie, est adoucie par la présence de petits singes qui grimpent sur lui. Ces créatures semblent s’accrocher à lui avec affection, recherchant sa chaleur et sa protection. Leur présence contraste avec son air sombre, suggérant qu’au-delà de son apparence dure et de son passé douloureux, Varuta possède une douceur et une chaleur intérieure que seuls les plus innocents peuvent percevoir.
Sa longue queue préhensile, d'une souplesse incroyable, se balance discrètement derrière lui. Elle est aussi agile et efficace que ses bras, lui permettant de saisir des objets ou de se stabiliser dans des environnements précaires. En combat, cette queue devient une arme supplémentaire, un prolongement de sa volonté et de son corps.
Vêtu d’un pantalon ample de couleur verte, retenu par une ceinture rouge, ses habits sont simples, pratiques, et symboliques de sa vie monastique. Il préfère la liberté de mouvement à tout autre confort, ses pieds nus étant prêts à affronter tout type de terrain. Cette simplicité vestimentaire reflète son pragmatisme et son rejet des possessions matérielles, même si son passé le hante.
Varuta est un combattant aguerris qui a su amener son corps à se ciseler. Si d'apparence il semble fin, sa force se voit une fois qu'il combat, laissant une colère sourde gonfler ses muscles
Varuta est un personnage complexe, à la fois enjoué et profondément mélancolique. Aux yeux de ceux qui le rencontrent, il est souvent perçu comme un farceur invétéré, incapable de rester sérieux. Il plaisante constamment, fait des pitreries et n’hésite pas à se moquer de lui-même. Cette légèreté apparente, cet humour parfois déplacé, sont autant de moyens de détourner l’attention de ce qu’il cache réellement. Ses compagnons voient en lui un esprit insouciant, un moine vagabond qui semble prendre la vie comme elle vient, sans jamais se laisser abattre.
Mais derrière ce masque souriant se cache un homme brisé. La perte d'Aelith, son amante, l'a plongé dans une tristesse infinie qu'il dissimule derrière ses blagues et son attitude désinvolte. Chaque plaisanterie, chaque sourire, est une façade soigneusement construite pour éviter d’affronter la douleur qui le ronge de l’intérieur. Varuta est rongé par la culpabilité, se reprochant sans cesse de ne pas avoir été assez fort pour sauver celle qu'il aimait. Cette douleur est un poids constant sur ses épaules, et pour ne pas sombrer, il préfère jouer l'idiot, cacher sa vulnérabilité sous une couche d’humour, et ainsi repousser les conversations sérieuses et émotionnelles.
Malgré son attitude légère, il reste profondément protecteur envers ceux qui l’entourent. Varuta est prêt à tout pour protéger ses compagnons, bien qu'il ne le montre pas de manière évidente. Il veille discrètement sur eux, préférant détourner l'attention en faisant l’imbécile plutôt que d'exposer sa nature véritablement dévouée. Il a peur de créer de nouveaux attachements, car il sait à quel point la perte peut être dévastatrice. Mais lorsqu’il s’attache, sa loyauté est inébranlable.
Sous cette façade, Varuta lutte quotidiennement pour ne pas céder à la colère qui couve en lui. Sa formation monastique lui a enseigné la maîtrise de soi, la paix intérieure, mais depuis la mort d’Aelith, il sent une rage brûlante qui menace de le consumer. En combat, cette colère éclate parfois, transformant le moine discipliné en un combattant déchaîné, prêt à tout pour faire justice. Pourtant, même dans ces moments, une part de lui se bat pour ne pas perdre de vue l’harmonie qu’il a jadis connue.
Ainsi, Varuta est constamment tiraillé entre deux forces : la tristesse et la colère. Il cherche à apaiser son âme brisée tout en poursuivant sa quête de vengeance. Ses sourires ne sont que des boucliers, des moyens de cacher sa douleur, mais pour ceux qui savent regarder, il est évident que son cœur est lourd. Seul le temps, et peut-être la réalisation de sa quête, lui diront s’il parviendra à retrouver l’équilibre qu’il a perdu.
Varuta cherche à se venger, à retrouver la personne qui lui a pris tout ce qu'il comptait pour lui. Il traque les fidèle du nécromancien
Aelith : Une Yaoguai, surement plus vieille que lui mais aussi la personne la plus proche, la source de sa tristesse et de sa colère
Varuta est né au sein d’un monastère isolé, perché dans les montagnes luxuriantes de la région de Jalmeray où il a été formé aux arts martiaux et aux enseignements spirituels de la sagesse intérieure. Les Vanaras de son monastère vivaient en harmonie avec la nature, pratiquant la méditation et cherchant l’équilibre entre le corps et l’esprit.
Au cours de ses jeunes années, Varuta fit la rencontre d'Aelith, une créature mi-humaine, mi-spirituelle, liée au cycle de la renaissance, un être dont l’âme était connectée au Phénix. Elle était une protectrice du temple sacré du Phénix dans une vallée voisine, un lieu de pouvoir où la flamme éternelle brillait en symbole de vie et de régénération.
Leur amour grandit au fil du temps. Aelith enseigna à Varuta la véritable signification de la résilience et de la renaissance. Ils partageaient une vision de la vie, voyant chaque épreuve comme une opportunité de renouveau. Ensemble, ils formaient une union spirituelle et émotionnelle forte, jusqu’à ce qu’un homme brise cet équilibre.
Rylor n'était pas un grand seigneur du mal, mais un homme ambitieux et avide de pouvoir. Autrefois un disciple d’un temple voisin, il avait quitté la voie de la sagesse pour embrasser des pratiques interdites de nécromancie. Désireux de déjouer la mort et d’obtenir une forme d’immortalité, il cherchait une manière de manipuler la flamme éternelle du Phénix pour alimenter ses sombres rituels. Sa motivation n'était pas de dominer le monde, mais simplement de repousser sa propre mortalité à tout prix.
Un soir, Rylor et ses sbires attaquèrent le temple du Phénix où vivait Aelith. Varuta et elle se battirent vaillamment, mais malgré leurs efforts, Rylor réussit à prendre le contrôle du feu sacré et à l'utiliser pour sceller l’âme d’Aelith, la liant à un cristal sombre qui servait de réceptacle à son pouvoir volé. Aelith ne put pas renaître comme elle l’avait toujours fait, et son essence fut piégée, incapable de se libérer. Laissant Varuta seul, avec une unique plume dorée qui ne cessait de faiblement brûler, dernier vestige de celle qu’il aimait
Varuta quitta les montagnes, renonçant temporairement à ses vœux de moine et à la paix intérieure qu’il avait cultivée pendant des années. Sa vie n’était plus guidée que par un seul but : venger Aelith et retrouver l’essence perdue du Phénix. Le calme et la sagesse qui l’avaient autrefois défini étaient désormais remplacés par une détermination glaciale et une rage brûlante.
Il allait traquer les adeptes de Rylor à travers des continents, des forêts impénétrables aux déserts arides, voulant détruire tous ceux qui avaient un lien avec le sorcier. Ses techniques martiales allait devenir plus brutales, son esprit plus aiguisé, mais il sentait que chaque pas qu’il allait faire, l’éloignait de la sagesse d’Aelith. Le moine qu’il était jadis s’effaçait peu à peu, et en lui grandissait le doute : serait-il capable de retrouver l’équilibre après avoir assouvi sa vengeance ?