Profil Joueur

Zan'Runa, Voix-de-la-Nature

Apparence

Description physique générale

Zan'Runa est une elfe à la peau bronzée, dénotant des origines Mwangi.

Ses cheveux sombres sont nattés et ornés de petites cordelettes en guise d'attaches, coupés courts pour ne pas la gêner dans ses mouvements, voire rasés par endroits. Deux boucles d'oreilles de bois ornent ses lobes. Son visage est plutôt fin, avec une mâchoire légèrement carrée. De longs cils noirs encadrent ses yeux azurs, larges et curieux, plantés sur une sclérotique noire. Un petit nez retroussé planté au milieu de la figure, et des oreilles curieusement petites pour une elfe complète son minois. Elle porte un léger maquillage sur ses lèvres, couleur azur. Des tatouages de la même couleur ornent son visage et ses bras. D'une carrure plutôt frêle, l'elfe est du genre menue. La kallijae porte une armure de cuir, une sacoche à la ceinture, et pas vraiment d'arme, mis à part un bâton de bois noueux. Ses vêtements sont clairs et simples, dépourvus de fioritures. Le seul ornement sur elle est un petit cristal azur cerclé de bois qui pend à son cou, accroché par des lanières de cuir.

Personnalité

Caractère

Zan'Runa est une elfe dans la fleur de l'âge, plutôt rêveuse. 

D'apparence posée et calme, c'est une personne enjouée qui aime profondément la vie et la nature. De nature joyeuse et sympathique, elle arbore toujours un sourire doux. 

Curieuse de ce que les esprits l'enjoignent à découvrir, elle peut paraître dans la lune, écoutant les murmures de ce que lui chuchotent Maji'Vanu et Shok'Luma. 

C'est également une personne sage, prudente, toujours disposée à aider autrui. Elle aime à se balader et découvrir de nouvelles choses. 

Histoire

Origine

Zan’Runa est née au bord du Lac Ocota, dans une petite communauté kallijae nichée entre les arbres et les rives. Sa vie n’avait rien d’extraordinaire : elle aidait à cultiver les jardins, récolter les herbes, préparer des infusions, apprenait la médecine et les soins traditionnels, et entretenir les sentiers de pierre moussue qui reliaient les clairières. Le chant des oiseaux, le bruissement du vent dans les feuillages, et le clapotis de l’eau rythmaient ses journées. Elle appréciait de danser et chanter pour les arbres et les vivants, la musique et la danse devenant des vecteurs de joie, d’amour et de vie. Elle pratiquait, une fois par an, avec sérénité, le rituel du Soulagement, prenant une certaine fierté à natter ses cheveux alors que l’eau ruisselait encore sur sa peau. A l’âge adulte, elle gagna ses tatouages rituels, serrant les dents alors que l’aiguille du vieux tatoueur du conseil perçait sa peau. 

Sa vie était simple, rythmée par les chants, la musique, les rituels, et des traditions entre nature et magie.

Un jour, alors qu’elle soignait un jeune homme blessé par une chute de pierres, elle sentit une présence silencieuse l’observer. Elle ne vit rien d’abord, juste une ombre tranquille dans les racines et les branches. Puis elle comprit que quelque chose l’écoutait aussi. Ce fut ainsi qu’elle rencontra Shok’Luma, un esprit ancien du bois, discret mais bienveillant. Une gigantesque panthère à la fourrure entremêlée  de branches, de bois, de racines et de feuilles. Depuis, il lui parlait parfois — pas avec des mots, mais avec des signes, des gestes naturels : une feuille qui tombe à contretemps, une racine qui pousse là où elle n’aurait pas dû.

Quelques années plus tard, alors qu’elle traversait les marais au sud du lac pour porter des soins à des voyageurs fiévreux, elle faillit tomber dans un bras d’eau en crue. Ce jour-là, les courants se sont refermés autour d’elle, doux mais fermes, et une voix basse a murmuré dans son esprit. C’était Maji’Vanu, un esprit lié aux rivières et à la pluie. Une créature pisciforme, à quatre yeux, à quatre nageoires, et à la voix aussi grondante que les vagues. Il lui parla de la force tranquille de l’eau, et de sa capacité à nourrir comme à emporter. Il ne voulait rien, il voulait juste marcher avec elle. Il la déposa sur les rives du lac Ocota, proche de ceux qu’elle voulait aider.

Avec le temps, Zan’Runa devint une figure familière sur les sentiers autour du lac. Elle partait régulièrement aider des groupes nomades ou des solitaires mal en point. Elle n’aimait pas les grandes villes, mais elle connaissait les petits villages et les campements éphémères. 

Un jour, en revenant d’un de ces voyages, elle retrouva son village vide. Il n’y avait pas de sang, pas de bruit, pas d’indices. Juste le silence. Les jardins étaient intacts. Les huttes rangées. Mais plus personne. Elle chercha pendant des jours. Puis des semaines. Elle demanda aux voyageurs, à ceux qui passaient. Peut-être avaient-ils vu quelque chose ? 

Mais rien.

Shok’Luma restait silencieux, un simple bruit dans les feuilles, comme un murmure réconfortant. Maji’Vanu lui disait d’écouter les courants, de regarder plus loin. Il n’y avait plus rien ici qui la retenait. Elle écoutait avec attention les échos de ses esprits, suivant leurs conseils. 

Alors elle s’embarqua sur un navire, offrit des prières aux eaux du lac, et suivit le courant jusqu’à la mer.
Direction Absalom, où tant d’histoires se croisent, et où l’on disait que les blessés, les perdus, et les errants n’étaient jamais bien loin.

Là-bas, elle espérait se rendre utile, marcher là où les esprits la guideraient. Elle n’était pas seule, même si sa tribu avait disparu.

Les esprits marchaient avec elle.

Card image
Race
Elf
Genre
F
Lieu de Naissance
Rives du Lac Ocota
Taille
173
Poids
53
Peau
Bronzée
Cheveux
Noirs, tressés
Yeux
Azurs sur sclérotique noire