Alvyn Jan-Seg

Apparence

Description physique générale

Petit, chauve, la barbe grise, Alvyn est un gnome d'âge mûr, d'apparence austère.

Son teint est blafard et sa peau parsemée de tâches de vieillesse. Alvyn est un 'bleachling'. Il a subi le processus de blanchiment qui annonce pour tous les gnomes l'approche de la mort, puis le processus s'est arrêté lors de sa rencontre avec le mystère qui l'a immunisé contre la touche finale de cette affliction.

 Derrière ses lunettes cerclées de métal brillent deux éclats d'obsidienne vifs qui observent toutes choses avec l'acuité d'observation et la curiosité d'un entomologiste.

Personnalité

Caractère

Alvyn n'est pas un bout en train. Il est de nature réservée, introvertie et même craintive. Il parle peu, observe beaucoup et il est rare de le voir sourire. Il diffère en cela beaucoup des membres de son espèce qui sont d'une manière générale enjoués, sociables et espiègles.

Il semble toujours être sur ses gardes, aux aguets, méfiant et prudent. Quelque chose rôde dans les corridors de sa conscience qui semble le terrifier en permanence, quelque chose contre lequel il lutte sans répit.

C'est un être hanté, au bord de la folie. Il marche sur la corde raide qui sépare le chaos et la raison et il puise dans l'un et dans l'autre pour y préserver son équilibre.

Histoire

Origine

Alvyn est originaire de Port-Enigme en Varisie. Il y a vécu une existence studieuse et sans aventure. Sa passion pour les livres et l'écriture l'ont conduit à une carrière d'érudit toujours à la recherche de nouvelles connaissances. Au cours de ses études il a rencontré des membres de l'ordre des glyphes et a contribué pendant de nombreuses années avec eux à l'étude de la porte et de ses secrets.

L’étude des glyphes devint pour Alvyn une idée fixe. Il passait ses journées à les reproduire, à les étudier et la nuit elles peuplaient ses rêves, mais elles demeuraient toujours indéchiffrables et mystérieuses. Il lui semblait parfois être sur le point de comprendre leur signification, mais toujours elles se dérobaient, se moquant de ses vains efforts.

Puis vinrent les cauchemars… Chaque nuit depuis lors, ils le hantent. Des images surnaturelles de terreurs étrangères à Golarion : un livre noir abject irradiant le mal, un homme barbu avec un turban et des yeux remplis de folie, une créature titanesque campée sur ses trois jambes avec des griffes et des crocs à chaque extrémité… et toujours cette créature immense avec des tentacules, des ailes de dragon et des yeux pleins de sèves maléfiques qui luisent dans les ténèbres.

Ces cauchemars s’accompagnèrent de chants, d’une litanie incessante et lugubre qui envahissent ses nuits : « Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn ».

L’obstination d’Alvyn lui avait ouvert une porte vers le cauchemar, une dimension dominée par des pouvoirs et des dieux extérieurs. Il les identifiait à présent ces dieux qui exigeaient son allégeance : Azathoth, Yog-Sothoth, Shub-Niggurath, Nyarlathotep…

Sa quête l’avait mené à un mystère enfoui, secret dont la porte des glyphes était le voile mis en place par les dieux pour préserver la santé mentale des peuples de Golarion. A présent que le voile était levé pour lui, il devait vivre avec cette malédiction. Mais Alvyn trouva également en lui un pouvoir à la mesure de cette malédiction, un pouvoir immense qui apportait la connaissance et qui lui fit atteindre l’illumination. Il réalisa que la connaissance le rendait libre et que quoi qu’il en coûte aucune puissance ne l’empêcherait d’être le maître de sa propre destinée.