Dargan

Apparence

Description physique générale

Dargan est un homme d'apparence maigre et rachitique.

Corps et visage

Un visage usé par le temps, des cheveux brun sec avec la ligne frontal qui remonte, des yeux bleu gris, une moustache  et des rouflaquettes roussi par des années de tabac.
Son nez pas tout à fait droit et les cicatrices qui orne son visage et son corps témoigne d'un passé empli de violence.

Personnalité

Caractère

Dargan est quelqu'un de réservé, pragmatique, calme et un peu froid. Il préfère éviter d'user de la violence mais comprend également son utilité lorsqu'il s'agit d'obtenir des résultats.

Motivation

Après avoir passé du temps a voyager, Dargan entend parlé de Ravel, une guilde d'aventurier ou de mercenaire localisé dans la ville au centre du monde.
Il voit la guilde comme une opportunité de recommencer loin de Port Enigme et peut être faire une différence.

Histoire

Origine

Dargan est né dans les quartiers mal famés de Port Énigme.
Son père était pêcheur, sa mère couturière. Il n’a jamais eu un destin glorieux en perspective. Mais s’il manquait de moyens, il ne manquait pas d’ambition. C’est cette ambition qui, très tôt, l’a poussé à se rapprocher de personnes peu recommandables.

D’abord en commettant de petits larcins, puis en devenant un homme de main — versatile, mais fiable.
En une quinzaine d’années, le petit voleur est devenu un véritable criminel, prenant part à des opérations de plus en plus violentes, de mieux en mieux organisées. Dargan n’était ni le muscle, ni le stratège, mais il savait tenir son rôle. Il faisait ce qu’on lui demandait sans hésiter. Et grâce à cela, il a fini par gagner sa vie bien plus confortablement qu’un bon nombre de gardes de la ville.

Mais malgré sa petite ascension dans le monde de la pègre, Dargan n’a jamais été heureux.
Ses parents l’ont renié en apprenant ce qu’il était devenu. Et son travail d’homme de main, au fil des années, a fini par le rattraper.

D’abord, sur le plan de l'efficacité : certaines violences lui semblaient excessives, voire contre-productives. Ensuite, ce fut une question de conscience :
Quel était son destin ?
Être un pion sans cervelle ? Une pourriture qui s’en prend aux plus faibles parce que c’est plus simple ?

Puis il rencontra Asteria, une libraire nouvellement installée à Port Énigme.
Une femme intelligente, avec un véritable rêve : permettre aux autres d’accéder à la connaissance, pour qu’eux aussi puissent poursuivre les leurs.

Dargan fut d’abord intrigué. Puis sceptique. Puis obsédé.
Il finit par la côtoyer, et une relation passionnelle naquit entre eux.
Plus il passait de temps avec elle, plus il éprouvait du dégoût pour l’homme qu’il était devenu. Il voulait tout abandonner, retrouver une vie honnête.

Mais lorsqu’il lui montra son vrai visage, les choses ne se passèrent pas comme il l’avait espéré.
Horrifiée, Asteria le rejeta.

Après le dégoût, vint la honte. Une honte profonde, tenace. Honte de s’être dévoilé. Honte de ce qu’il était.
Il réalisa qu’il n’était qu’un parasite, un pion sans envergure, un chien de garde, un rat.

Alors il décida d’arrêter. Définitivement.

Mais on ne tourne pas le dos à la pègre sans conséquences.

Il aurait dû être plus prudent. Il le savait. Il pensait peut-être qu’il paierait seul le prix de ses choix.
Mais le jour où il vit la bibliothèque d’Asteria en flammes, il comprit son erreur.

La rage s’empara de lui. Il voulait se venger. Tuer les responsables. Mettre la ville à feu et à sang.

Mais son instinct de survie — toujours bien aiguisé — prit le dessus.

Il s’enfuit.

Pendant cinq ans, Dargan voyagea vers le sud.
Il apprit à survivre dans la nature. Il devint un vagabond, un exilé.
Petit à petit, il se tourna vers les dieux. Dans chaque village traversé, il visitait les lieux saints, priait, méditait.

Il ne se voyait plus simplement comme un fugitif : il était un pèlerin.

Et c’est au cours de son voyage, dans la forêt de Fangwood en Nirmathas, qu’il rencontra un ermite…
C’est là qu’il découvrit une affinité particulière avec Black Butterfly.